jeudi 12 décembre 2019

La Canne de Noël – savoureux symbole!




Connaissez-vous la Canne de Noël, cette jolie et succulente friandise au goût de menthe poivrée?

Il y a de cela plusieurs années maintenant, alors que je travaillais dans une librairie, j’ai découvert un petit texte qui explique de quelle manière la «canne de bonbon ou canne de Noël» (qu’on appelle aussi «sucre d’orge») a été inventée.  Ce récit est évidemment romancé mais j’ai trouvé l’imagerie charmante

Il semble exister plusieurs légendes semblables, de différents pays, entourant la confection, l’apparition de la canne de Noël.  Dans tous les cas et quelle que soit la provenance de cette friandise, le message à la base qui est inspiré du récit de la nativité reste le même.  Et c’est ce message qui importe le plus!

La première de ces légendes remonte à l’an 1670.  Un chef de chœur d’une cathédrale en Allemagne aurait distribué des bonbons en forme de canne, un rappel des bâtons des bergers le soir de Noël, à ses plus jeunes chantres afin qu’ils se tiennent tranquille!1

Selon une légende datant du 18e siècle, un homme aurait confectionné cette friandise lors d’une période sombre de l’histoire européenne.  Certaines régions en Europe subissaient une censure de toute démonstration chrétienne et ce fut sa façon de communiquer la bonne nouvelle de l’Évangile à cette époque.1

En 1847, une autre légende raconte qu’un immigrant allemand-suédois établi en Amérique, aurait décoré une petite épinette de cannes de bonbons et d’ornements de papier.

Plus récemment, au début des années 1900,2 un confiseur a eu l’idée d’inventer un bonbon dans le but d’honorer le Seigneur.  Il a donc confectionné une friandise ayant la forme de la lettre ‘J’ pour «Jésus».1 & 2


J’ai trouvé, en furetant sur Internet, une copie d’un texte traduit en français sur le blogue de la « Ligue pour la Lecture de la Bible », que je publie ici, ayant obtenu leur gracieuse permission.



Le témoignage d’un confiseur 4

Un jour, un confiseur qui vivait en Indiana, aux États-Unis, voulut fabriquer un bonbon qui témoignerait de Jésus-Christ. Il réfléchit sur la vie du Christ et lui vint alors l’idée de fabriquer une « Canne de Noël ».

Son bonbon n’allait pas être une invention anodine, mais il représenterait plusieurs symboles se rattachant à la naissance, au ministère et à la mort de Jésus-Christ. Il commença avec un bonbon dur d’un blanc pur.

Le blanc représenterait la naissance et la pureté de Jésus, alors que la dureté d’un bonbon symboliserait le roc qu’est le Christ, sur lequel il nous faut bâtir nos fondations et sur lequel repose la constance des promesses de Dieu.

Il fit la canne en forme de « J » pour représenter le précieux nom de Jésus, notre Sauveur. Le « J » représenterait aussi le bâton que le bon Berger utilise pour atteindre et sauver les brebis qui se sont égarées dans les pièges du monde.

Trouvant que le bonbon était encore terne, le fabricant l’orna de quatre bandes rouges. Il fit trois bandes étroites pour symboliser les traces de la flagellation subie par Jésus, et une plus large pour représenter le sang que le Christ a versé afin que nous puissions être sauvés de nos péchés et avoir la Vie Éternelle.

Le vert représente l’espérance que nous avons lorsque nous acceptons l’œuvre de Christ sur la Croix.

Ainsi, la canne de Noël témoigne du don merveilleux de Jésus-Christ et du grand amour qu’il nous a montré en venant sur la terre. Que cet amour soit au cœur de nos célébrations de Noël et demeure la force la plus puissante pour ramener la paix dans nos familles, dans notre société et dans le monde d’aujourd’hui.

Catégorie  Blog14 décembre 2017 – LLB 4

Je trouve captivant de constater qu’il y a des verstes bibliques qui appuient chacun de ces symboles :
-         Le bonbon blanc à la base – 1 Pierre 2:21-22
-       Le bonbon dur comme le roc Psaume 31:4; Psaume 62:3
-         La forme en « J »Luc 1:31; Matthieu 1:21
-         La forme en bâton de berger  Jean 10:11; Psaume 23:4b.
-         Les bandes étroites rouges –Marc 15:15; Jean 19:1; 1 Peter 2:24; Ésaïe 53:5
-         La large bande rouge – Éphésiens 1:7; Éphésiens 2:13; Apocalypse 1 :5
-         La bande de couleur verte  Jérémie 29:11
De plus, j’ai repéré trois symboles supplémentaires, également applicables à cette belle confiserie :
-     La saveur ou l’arôme de menthe poivrée ressemble à celle de l’hysope. L’hysope était utilisée dans l’ancien Testament pour la purification et le sacrifice, tel que celui de Jésus pour nous.  - Jean 19:29; Psaume 51:7
-       Une canne cassée symbolise le corps de Jésus, brisé pour nous sauver. 1 Corinthiens 11:24
-      Certaines cannes sont pourvues d’une ligne verte qui elle peut également représenter la vie et la croissance dans la connaissance spirituelle. Éphésiens 4:15; 2 Pierre 3:18
Peu importe laquelle de ces légendes est la véritable histoire de la Canne de Noël, ce qui est remarquable, c’est l’opportunité qui nous est fournie de partager et de raconter l’amour de Jésus pour tous, par ce délicieux moyen, à ceux qui nous sont chers.


Il y a maintenant quelques années, c’était à moi de recevoir toute la famille et la parenté chez nous à Noël.  Cette année-là, nous étions près de quarante personnes en tout!  Il m’était venu l’idée d’offrir un petit cadeau de l’hôtesse à l’aide de ce texte découvert à la librairie accompagné de ce bonbon symbolique.  Le texte rédigé sur papier blanc et collé sur un carton rouge enjolivée d’une canne de bonbon orné d’un ruban avec un petit grelot fut ma contribution au partage du merveilleux message de l’Évangile!

Quel que soit le moyen employé, n’oublions jamais de proclamer le meilleur de tous les messages : celui de l’amour de Dieu pour nous;  cette histoire merveilleuse d’un roi qui est venu humblement dans le corps d’un poupon à Noël pour un jour mourir, prenant notre place afin que nous ayons accès au ciel avec lui.

Puisse votre Noël être rempli de la joie de Le connaître, la paix que donne l’assurance du salut et l’amour véritable dont seul le Dieu d’amour peut nous combler!



Grand-maman Priscille


1. https://www.spanglercandy.com/our-brands/candy-canes/legends

2. https://www.smithsonianmag.com/smart-news/we-dont-know-the-origins-of-the-candy-cane-but-they-almost-certainly-were-not-christian-157380385/

3. https://www.thebettermom.com/blog/2013/12/13/teach-about-jesus-with-the-legend-of-the-candy-cane


4. https://www.llbquebec.ca/lhistoire-de-la-canne-de-noel-2/

dimanche 17 novembre 2019

Un talent qui se perd…




« Allez donc jouer dehors! »  J’entends encore ma maman, de sa voix empreinte d’un soupçon d’exaspération devant notre trop plein d’énergie ou d’agaçante  léthargie.  Maman savait que le meilleur remède à prescrire contre ces deux maux opposés – l’énergie à revendre et l’inactivité oisive – est une bonne dose de soleil, d’air frais, d’espace et exercice!  Elle-même avait été élevée à la ferme avec ses onze frères et sœurs, et le champ autour de la maison était son aire de jeu préférée.  Là, elle s’imaginait toutes sortes de passe-temps et elle apprenait à parfaire son talent singulier en se fabriquant des jouets avec des cailloux, des bouts de branches, des feuilles ou spathes de maïs.  À ses yeux, la nature était un cadeau de Dieu,  dont la beauté n’a jamais cessé de l’émerveiller.


Nous, ses enfants, avons pu bénéficier de ses connaissances de la nature ainsi que de sa capacité de se divertir et de se distraire avec presque rien.  Je me souviens d’une occasion en particulier, alors que nous étions allés faire une semaine de camping en famille (je crois que c’était la première et la dernière fois!), une idée de dernière minute à mon père qui savait être impulsif et spontané.  Donc, à cause de notre départ précipité,  il me semble que nous n’y avions pas apporté de jouets.  Le site se trouvait sur le bord d’un lac – nommé «Lac Cristal» – où la baignade n’était pas particulièrement plaisante à cause des gros cailloux sur la plage et du fond de l’eau boueux et gluant.  Je n’avais que cinq ou six ans, donc je ne me rappelle pas de tout, mais il me semble que mon père était souvent parti et que nous restions seuls avec notre mère.  Cependant, je me souviens clairement du jour où elle a trouvé le moyen de nous divertir et nous amuser.  Elle nous avait fabriqué de petits canots à partir d’écorces de bouleaux, « cousus » avec des lianes d’herbes quelconques.  Je crois me souvenir que nous avions fait des personnages avec des petites pierres, des bouts de branches et des coquillages.  Nous avons été si occupés et absorbés par ces nouveaux «jouets», qu’à la fin de la semaine, le jour du départ était un peu mélancolique, tandis qu’au début je désirais ardemment retourner à la maison.

Notre maman possédait un talent rustique qu’elle a mis en œuvre pour nous amuser au cours des années de notre enfance.  Elle a nous fabriqué plusieurs autres jouets pour l’extérieur, tels que des arcs et des flèches, des poupées faites de feuilles ou spathes de maïs, de colliers de fleurs de pissenlit, des tomahawks et des tipis.  Cependant, une fois que ses créations avaient été faites, elle nous laissait à nos propres machinations et inventions.  Ainsi, nous avons découvert le secret du plaisir qu’offrent les conceptions et réalisations sortis de notre imagination…  imagination qui se trouvait stimulée par tous les trésors dont la nature recèle et est remplie!

Quelques années plus tard, nous sommes allés habiter dans une grande ville.  Je n’étais pas particulièrement encline à sortir, n’étant ni sportive ni portée vers l’exercice physique, préférant rester le nez enfouie entre les pages d’un livre!  Par contre, il y avait des parcs à proximité de notre appartement, et lorsque contrainte par ma mère, je finissais toujours par y trouver une activité intéressante telle que de ramasser de jolies feuilles d’automne pour les faire sécher entre les pages d’un livre.

Il faut croire que cela ne m’a pas affectée de façon négative, car j’ai agi de la même manière avec mes propres enfants!  Ils allaient jouer dehors à tous les jours – sauf par temps pluvieux ou par grands froids polaires – et quand ils rentraient, le teint bruni par le soleil d’été ou les joues rosies par l’air froid de l’hiver, comme ils étaient beaux!  De plus, j’ai également suivi dans les traces maternelles en réalisant des jouets pour l’extérieur tels que pelles pour le sable faites à partir de bouteilles de plastique, cannes à pêche, arcs et flèches, tipis, personnages de pommes de pin, tapis de carton pour glisser sur la neige et même une authentique patinoire dans la cour arrière.

À leur tour, et cela bien que les gadgets électroniques aient dès lors gagné la première place dans la vie des jeunes, mes enfants reconnaissent encore la valeur et l’importance de l’activité physique et les jeux extérieurs au grand air.  Lorsqu’un de mes petits-fils devenait agaçant, taquin et irritable, voire insupportable, ma fille le sommait d’aller faire trois fois le tour de la maison au pas de course.  Il y allait à contrecœur, mais il rentrait immanquablement calmé et de bonne humeur!

Hier, tandis que, grâce à un congé pédagogique, trois de mes petits-enfants étaient venus se faire garder chez nous, nous avons bénéficié d’une magnifique journée hivernale!   Il faisait agréablement doux et la neige était collante, de consistance idéale pour faire des balles ou de grosses boules de neige pour la construction d’un bonhomme ou d’une forteresse.   Il y a eu quelques petites escarmouches de bataille de balles de neige mais la majorité du temps a été passée à la fabrication de forteresses.  Mon ambitieuse petite-fille, est allée commencer une boule de neige bout du verger mais au trois-quarts du trajet vers sa forteresse, sa boule de neige, qui mesurait près de 3 pieds de diamètre, était tellement grosse qu’elle n’arrivait plus à la faire avancer!  C’est alors qu’elle a sollicité mon aide et que bon gré, mal gré, en déblayant l’excédent de neige qui s’y ajoutait continuellement en la roulant, nous sommes arrivées à destination!

Il fut un temps où l’on voyait immanquablement des familles se promener les soirs après souper, alors que d’autres les saluaient, bien installés dehors sur le balcon à l’avant de la maison.  Il est maintenant chose rare, sinon inexistante, d’apercevoir des gens assis sur un balcon.  Quel malheur que la nouvelle génération perde de plus en plus le goût des activités extérieures!  Quel dommage que l’exercice le plus répandu aujourd’hui consiste à faire bouger ses pouces et ses doigts sur un clavier!  Quelle ironie que de nos jours, le gouvernement se voie obligé de faire de la publicité incitant les gens à «aller jouer dehors»!

Savoir s’amuser dans la nature est une aptitude, un talent qui se perd.  Eh oui, on peut incontestablement affirmer que pour une minorité d’enfants de notre époque, savoir s’amuser dehors est un singulier et heureux talent!


Grand-maman Priscille