Défi 31 jours 2016 - Suite



Pensées de Grand-maman avec une application spirituelle…


Voici une suite au Défi 31 jours 2016, que j’ai trouvé si amusant!   
J’espère que vous apprécierez ces quelques pensées, écrites cette fois, petit à petit, au fil des semaines.









1e jour : VITE

Avez-vous déjà regardé voler les petits colibris?  Leur vitesse m’impressionne au plus haut point!  Tout ce qu’ils font est rapide – le battement de leurs ailes est imperceptible – et lorsque j’essaye de les prendre en photo, alors là, heureusement qu’ils ont la capacité de voler sur place à l’abreuvoir!

Mes aînés m’ont souvent répété que la vie passe vite – et cela d’autant plus quand on vieillit – et c’est vrai!  J’en fais personnellement l’expérience!  Mes petits-enfants courent maintenant beaucoup plus rapidement que moi!  Et souvent maintenant, ils pensent et ils apprennent plus vite que moi! 

Nous vivons dans une société où tout va vite.  Dans les usines, tout doit être expéditif afin de satisfaire les clients et avoir plus de revenus.  En agriculture, on développe des variétés de fruits et de légumes de plus en plus hâtifs.  À l’école, on encourage fortement les enfants à décider très jeunes quel métier ils veulent exercer.  L’accent est mis sur les avantages pécuniaires, mais il n’y a pas que le gain matériel qui compte dans la vie et en fait, ça compte pour très peu si on le compare à l’aspect spirituel.

Job avait compris que la « vie est un souffle ».1  et que la vie passe si vite qu’il est possible de ne pas voir ce qui est le plus important.2  C’est pour cette raison que les écrivains de la Bible nous incitent à prendre rapidement la décision de nous approcher de Dieu, 3 car on ne sait pas ce qui peut nous arriver demain. 

Après cette vie vient l’éternité, et là, ce sera long, ça ne passera pas vite.

1. Job 7 : 7
2. Job 7 : 6 ; 9 : 25 Darby  … mes jours sont plus rapides qu’un courrier; ils fuient, ils ne voient pas ce qui est bon
3. Hébreux 4 : 7   « Aujourd’hui, si vous entendez sa voix, n’endurcissez pas vos cœurs. » ;       2e Épître aux Corinthiens 6 : 2  « Voici maintenant le temps favorable, voici maintenant le jour du salut. » ; Psaume 95 : 7  « Oh! si vous pouviez écouter aujourd’hui sa voix! »






2e jour : AFFAMÉ

Ma mère disait souvent que les enfants ont toujours « un bout de tripe de vide » et je crois qu’elle tenait ça de sa mère, qui a eu 12 enfants!  Eh oui, combien souvent ai-je moi-même entendu « Maman, » ou « Grand-maman, j’ai faim »!  C’est plaisant de prévoir et d’avoir une collation sous la main pour répondre à ces demandes!  Les bébés eux, semblent éprouver de la douleur quand ils ont faim car ils en pleurent – la  petite dernière de mes petites-filles crie, malgré qu’elle ait tété seulement quelques heures auparavant, comme si elle était affamée – et c’est urgent!

Si seulement je pouvais dire qu’en tant qu’enfant de Dieu, j’ai toujours un bout de « tripe spirituelle » de vide…  c’est-à-dire, que j’ai constamment faim et soif de sa Parole et du désir de le connaître davantage.  Je dois confesser que du point de vue de ma vie spirituelle, je suis souvent au régime et que je me prive volontairement des aliments nécessaires à la croissance spirituelle de mon âme et de mon esprit.  Tôt ou tard je constate les conséquences néfastes de ma négligence et cela, au niveau de mon comportement, mes réactions, mes jugements et mon humeur.  

Par la grâce de Dieu, puis-je toujours me souvenir du verset : « Désirez comme des enfants nouveau-nés, le lait spirituel et pur, afin que par lui vous croissiez pour le salut, si vous avez gouté que le Seigneur est bon1… »

1. 1e Épître de Pierre 2 : 2







3e jour : CACHÉ

La semaine passée, c’était au tour du deuxième de mes petits-fils de venir chez nous pour deux jours.  Au cours de nos conversations, j’ai appris qu’il s’intéressait à la chasse – comme son papa – mais qu’il désirait vraiment apprendre à poser des collets.  Il espérait piéger de lièvres pour la viande et la fourrure.  Puisque je ne m’y connais pas plus que lui, nous sommes donc allés lire sur Internet afin de trouver des infos.  Nous avons appris que puisque le lièvre passe toujours par le même chemin, il est facile de savoir où placer le collet.  Le secret, c’est de bien cacher le piège avec des branches tout autour pour empêcher le lièvre de passer à côté, en-dessous ou par-dessus. 

À bien y penser, nous aussi, humains sommes des créatures aux habitudes récurrentes.  Nos réactions, nos paroles, nos agissements sont souvent des plus prévisibles.  Combien nous facilitons la tâche de l’ennemi de nos âmes qui cherche à nous piéger et à nous faire trébucher et tomber dans le péché.  Les pièges de la vie sont souvent bien camouflés, cachés parmi les plaisirs anodins, les biens matériels, les amitiés douteuses, et le chemin paraît sécuritaire.  Le seul moyen de l’éviter c’est de s’en remettre à notre libérateur, le Seigneur Jésus qui est le chemin, la vérité et la vie1.

1. Évangile de Jean 14 : 6






4e jour : BERCER

Je berce tendrement la dernière de mes petits-enfants en pensant à la première fois que j’ai eu ce privilège, il y a 18 ans.  Ô combien ce plaisir est doux!  En regardant cette petite qui s’est abandonnée, blottie dans mes bras, je me demande ce qu’elle deviendra en grandissant et je prie déjà pour elle, comme je l’ai fait pour tous les autres.

Je pense également à mes trois bébés et l’immense joie ressentie d’avoir pu accomplir un tel exploit et le sentiment intimidant d’incompétence qui l’accompagnait chaque fois.  Combien de fois ai-je prié pour la sagesse nécessaire, demandant pardon pour mes erreurs et que celles-ci n’entravent pas le travail du Seigneur dans leur vie.  Je priais pour qu’ils grandissent, comme Jésus, «  en sagesse, en stature, et en grâce.1 »

Puis, je pense à Marie, la maman de Jésus.  Elle, qui savait qu’elle tenait et berçait le Fils de Dieu – en fait, Dieu lui-même!  Comme elle devait se sentir inadéquate pour cette tâche monumentale : élever le Fils de Dieu le Père!  Elle savait déjà que sa mission était toute tracée pour lui.  Son seul recours, s’abandonner au Seigneur qui l’avait choisie.  C’est la meilleure façon de faire…  c’est la seule façon de faire.

1. Évangile de Luc 2 : 52







5e jour : BRISÉ

Mes petits-enfants savent vers qui aller quand ils cassent un jouet.  C’est un plaisir pour moi de relever le défi d’essayer de réparer des jouets brisés.  Certains sont difficiles à réparer, d’autres se raccommodent très aisément alors qu’il y en a parfois qui sont sans espoir.  Un peu de colle, une petite couture, je n’y arrive pas toujours, mais je suis fière quand je peux remettre le jouet réparé à l’enfant qui pleurait l’objet chéri.  Parfois, il n’a pas la réaction anticipée, ce qui m’indique qu’en fin de compte, le jouet n’était pas aussi important que je le croyais! 

Il n’y a pas que les objets qui peuvent être brisés car malheureusement, certains se sont fracturé un os et nous avons tous eu, à un moment ou à un autre, le cœur brisé.  Grâce à de bons soins un os brisé se répare bien.  C’est relativement facile de « réparer » le chagrin d’un jeune enfant, de le consoler, d’essuyer ses larmes mais il arrive souvent qu’un cœur demeure brisé pendant très longtemps car on ne trouve rien pour l’aider à guérir. 

Notre Dieu Créateur est un spécialiste de la réparation des cœurs brisés.  « Il guérit ceux qui ont le cœur brisé et il panse leurs blessures.1 »  Il nous a envoyé son Fils, Jésus pour « guérir ceux qui ont le cœur brisé2 ».  Et oui, « quand on tourne vers lui les regards, on est rayonnant de joie… quand un malheureux crie, l’Éternel entend et il le sauve de toutes ses détresses.3 »  Alors, apportons nos chagrins au Grand Médecin car il « ne dédaigne pas un cœur brisé et contrit.4 » et grâce à ses excellents soins, aucun cœur n’est sans espoir.

1. Psaume 147 : 3
2. Évangile de Luc 4 : 19
3. Psaume 34 : 6-7
4. Psaume 51 : 19



 


6e jour : SAUTER

Vers neuf ou dix mois, mes petits enfants ont tous aimé que je les fasse sautiller sur mes genoux!  Puis vers dix-huit mois ils veulent bien sauter, mais n’ayant pas la dextérité et l’équilibre de le faire seuls, ils me demandent de tenir leurs petites mains alors qu’ils s’en donnent à cœur joie!  Évidemment, la prochaine étape est le saut de « trampoline » sur le lit pour ensuite arriver à sauter dans le vide.  Quelques-uns réussissent à franchir des sauts à partir de trois ou quatre marches des escaliers, tandis que les autres ne veulent sauter d’une seule marche.  Certains d’entre eux sont très téméraires alors que d’autres n’osent pas beaucoup.

C’est un peu comme cela dans la vie.  Certains sont prêts à sauter dans le vide et essayer de nouvelles expériences, partir au loin, se déraciner pour vivre l’aventure!  D’autres préfèrent la sécurité de la terre ferme, des choses connues. 

La vie chrétienne aussi peut être comparée à un saut dans l’inconnu.  Le premier saut dans le vide que j’ai dû faire, était celui d’accepter, par la foi, que Jésus avait donné sa vie pour moi pour ensuite, donner ma vie à ce merveilleux Sauveur.  C’était comme sautiller sur ses genoux d’amour.  Quand on a compris que Dieu nous a créés pour accomplir les plans qu’il a conçus d’avance pour chacun de nous, le saut de la foi en son plan n’est pas si effrayent car il est là avec nous et tient nos mains.  Il a un but fait sur mesure pour notre vie qui est au-delà de ce que nous pouvons même imaginer.  Il nous dit, « Mes pensées ne sont pas vos pensées et vos voies ne sont pas mes voies, dit l’Éternel.  Autant les cieux sont élevés au-dessus de la terre, autant mes voies sont élevées au-dessus de vos voies et mes pensées au-dessus de vos pensées.1 »

J’ai été prête à sauter dans le vide de l’inconnu et à lui faire confiance car il m’avait soutenu et aidé à progresser un saut à la fois.  Il est écrit que Dieu « peut faire, par la puissance qui agit en nous, infiniment au-delà de tout ce que nous demandons ou pensons… ».2  Mes grandes aspirations pour ma propre vie n’étaient vraiment pas grandes si je les compare au cheminement que le Seigneur m’a fait faire jusqu’à aujourd’hui – et je lui en suis infiniment reconnaissante!

1. Ésaïe 55 : 8-9
2. Épître aux Éphésiens 3 : 20-21





7e jour: ARBRE

Notre maison est entourée d’arbres – de grands arbres!  Des arbres de plus de soixante pieds ou, 20 mètres, de haut.  Ce sont surtout des conifères, pins, sapins, épinettes, mélèzes mais aussi des érables et des bouleaux.  Ils sont très forts, mais aussi très flexibles.  J’ai l’impression que justement, leur force provient en partie de leur grande souplesse.  Ils ont beau être solides, il y a toujours la possibilité de quelque chose de plus puissant, tels que le poids de la neige, le verglas ou le vent.  Ici, le vent souffle parfois très fort, et ces arbres se balancent et ploient lors des rafales répétées qui les fouettent.  Cependant, ils se cassent rarement car leurs racines s’étendent profondément, les ancrant solidement.  Oh, il se peut qu’ils perdent quelques branches, dû au vent ou au verglas, mais s’ils sont en santé et ne sont pas pourris par l’intérieur, ils tiennent le coup.  Le poids de la neige peut également faire tomber des branches, par contre, lorsqu’on regarde les bouleaux, ils préfèrent se plier et se prosterner jusqu’à toucher la tête par terre – ils sont flexibles plutôt que rigides.

Le psalmiste, David, nous parle des gens/nous dit que nous sommes semblables aux arbres.  S’ils sont plantés près de l’eau – leur source de survie – ils prospèrent, sont forts et solides.1

Sommes-nous enracinés profondément, souples, et flexibles?  Pouvons-nous tenir bon devant les attaques des tempêtes et les vents impétueux qui nous fouettent et voudraient nous briser ou nous détruire?  Recherchons-nous à nous remplir de la Parole de Dieu afin d’étancher la soif de nos âmes dans les courants nourrissants de son Esprit?  Puisons-nous dans les richesses de terreau d’une relation personnelle avec lui par la prière?  Sommes-nous assez humbles pour nous courber devant la volonté du Seigneur pour notre vie? 2 

1. Psaumes 1 : 1-3 ; Jérémie 17 : 7-8
2. Psaume 95 : 6 ; Épître aux Philippiens 2 :10 ; Évangile de Matthieu 6 : 6;  Épître aux Romains 14 : 11-12






8e jour :ENVOL

Lors de nos nombreuses promenades, mes enfants ou mes petits-enfants assis confortablement dans une poussette, je ne manquais jamais l’occasion de leur montrer des oiseaux en vol.  Ils en étaient toujours fascinés et pouvaient observer les prouesses des mouettes ou des pigeons pendant de longues minutes.

Observer les oiseaux est un de mes passe-temps préférés.  Les petites mésanges qui s’envolent continuellement et sans arrêt de la mangeoire aux arbres avant de grignoter leurs petites graines; l’habileté des pics, les prouesses des geais bleus….  Ces dernières semaines, nous avons été ébahis de voir 14 grosses dindes sauvages venir se nourrir sous notre poste d’alimentation.  Elles paraissent énormes en comparaison des petits chardonnerets ou des minuscules sittelles!  Elles arrivent en se dandinant et même au pas de course!  Mais le plus surprenant pour moi a été de les voir arriver en plein vol!   
Vue leur taille, je ne pensais pas qu’elles en étaient capables!  Et lorsqu’apeurées, elles prennent subitement leur envol sans aucun effort et montent rapidement au-delà des cimes des arbres.

David a décrit, dans un de ses psaumes, sa frayeur et son angoisse, lesquelles il aurait tant désiré échapper en s’envolant.  « Je suis pris de crainte et tremblement, je suis submergé par l’effroi.  Je me disais : Ah! Si je pouvais avoir des ailes comme la colombe!  Je pourrais m’envoler et me poser ailleurs.  Je m’enfuirais bien loin.1 » 

Mais les ailes des oiseaux ne servent pas qu’à s’échapper.  Un peu plus loin, David reconnait bien que c’est beaucoup mieux de chercher à se mettre à l’abri sous l’aile de l’Éternel Dieu, puisqu’il dit un peu plus loin : « Aie pitié de moi, Ô Dieu...  je cherche un refuge à l’ombre de tes ailes.2 »

Oui, cherchons instamment à nous rapprocher de Dieu et recherchons sa protection, car « notre vie passe vite et nous nous envolons. 3 » et c’est lui notre  seul espoir et notre salut.

1. Psaumes 55 : 6-7 FC
2. Psaume 57 : 2
3. Psaume 90 : 10c Darby





9e jour : LENT

« Vite!  Mets tes chaussettes…  Vite!  Mets tes souliers!... »  Nous sommes en retard et j’essaye d’aider ma fille en habillant mon petit-fils, mais il me semble que plus je lui demande de se dépêcher, plus il ralentit. 

Il est facile de se sentir frustré en ces moments-là.  La moutarde nous monte au nez, comme on dit, et des mots désagréables jaillissent de notre bouche.  Si c’est la seule façon qu’on a trouvé de se faire obéir, c’est qu’on a s’examiner très sérieusement.  Selon mon expérience, la colère ne fait que ralentir et même stopper le processus car alors, tous deviennent fâchés et amers – et encore moins coopératifs!

Je suppose que je devais être frustrante pour un de de mes professeurs au secondaire qui m’avait surnommé le « Koala ».  J’étais flattée, car je trouve que ces petits nounours sont si mignons, jusqu’à ce que je lui aie demandé pourquoi.  Ce prof m’avait répondu que les koalas sont lents….  (Pourtant, j’ai l’impression que dans ma tête, ça bouge sans cesse et à une vitesse phénoménale…!) 

Peut-être devrions-nous suivre l’exemple des enfants… peut-être devrions-nous ralentir un peu, devenir moins stressés.  Ou encore, il nous serait certainement avantageux de suivre l’exemple du Seigneur qui est « miséricordieux et compatissant, lent à la colère, riche en bonté et fidélité…1 »  car si « Par la lenteur à la colère on fléchit un prince »2  combien plus la patience, la bonne humeur et l’humour peuvent venir à bout de nos petits princes taquins et nos petites princesses récalcitrantes!  

1. Épître de Jacques 1 : 19
2. Proverbe 25 : 15







10e jour : VOL

J’ai une guitare que je sors à l’occasion pour chanter avec mes petits-enfants.  Malgré que ça laisse énormément à désirer, ils aiment beaucoup!  Adolescente, j’ai appris à jouer ou plutôt à « gratter » la guitare avec quelques bons et patients copains.  Grâce à cela, j’ai pu offrir mon aide lors des réunions d’enfants du vendredi soir à mon église en jouant la guitare pour accompagner les chants.  Je partais directement de l’école pour aller à l’église donc, afin d’éviter de devoir transporter ma guitare de chez moi à l’école, puis de l’école à l’église, j’avais décidé de la laisser là et de la ranger dans un local au sous-sol.  Je pouvais toujours me débrouiller sans elle car j’en avais une autre chez moi de meilleure qualité.  Mais voilà qu’un vendredi soir, elle n’y était plus…  on me l’avait volée.

Il y a des vols qui sont plus graves que le vol d’un objet.

L’ennemi de nos âmes nous vole tout ce qu’il peut : notre paix, notre joie, notre calme, notre temps…  Il ne se gêne pas, qu’on soit enfant de Dieu ou non, il vient et fait ses ravages.  Cependant, nous n’avons pas à le laisser faire.  La Bible dit que  « C’est pour détruire les œuvres du diable que le fils de Dieu est apparu.»   Jésus ne vole pas mais il donne.  Il nous donne la vie éternelle.2    Il a donné sa vie pour nous.3  Il suffit d’accepter ce cadeau et de lui abandonner nos propres vies afin qu’il vive en nous car alors, il nous donne la vie en abondance.4

1. 1e Épître de Jean 3 : 8b
2. Évangile de Jean 3 : 16
3. Évangile de Matthieu 20 : 28;  1e Épître de Jean 3 : 16
4. Évangile de Jean 10 : 10





11e jour: AMIS

Ah, les amis…!  Comme ils sont importants quand on est jeune.  Les bons copains peuvent faire ressortir le meilleur, nous aider à grandir, à guérir et à nous rebâtir.  Ils sont peu nombreux et il faut les chercher et bien les choisir.  Les mauvais amis se servent de nous à leurs fins, nous entraînent dans des aventures destructives….  « Le juste montre à son ami la bonne voie mais la voie des méchants les égare.1» 

D’un autre côté, avoir trop de camarades n’est pas nécessairement une bonne chose car il est impossible qu’ils soient tous des amitiés profondes …5  Plus la relation est superficielle moins il y a de profondeur, de substance; c’est un peu comme étendre de la confiture sur une tranche de pain : plus on en étend une couche mince, moins ça goûte!  

Mon souhait constant est que mes petits-enfants puissent cultiver de bonnes, de saines et de vraies amitiés.  Non pas des « amis » comme ceux du réseau social populaire!

À l’adolescence, j’ai été bénie d’avoir une très bonne copine, une vraie amie, à l’époque de ma vie où j’en avais le plus besoin.  Mais, même cette bonne amie ne pouvait pas remplir le vide profond de mon cœur.  Ce vide ne pouvait être rempli que par le meilleur, le plus fidèle, le plus grand des amis.  Cet ami nous promet qu’il nous aime en tout temps,3 et qu’il est plus près qu’un frère;4  par amour, il a donné sa vie pour tous ses amis.5  Ma prière la plus chère est que mes petits-enfants connaissent d’abord et avant tout ce grand et merveilleux ami qui ne les laissera jamais tomber car il a promis : « Jusqu’à votre vieillesse je serai le même, jusqu’à votre vieillesse je vous soutiendrai; je l’ai fait et je veux encore vous porter, vous soutenir et vous sauver.»

1. Proverbe  12 : 26
2. Proverbe 18 : 24a PdeV
3. Proverbe 17 : 17
4. Proverbe 18 : 24b
5. Évangile de Jean 15 : 13
6. Ésaïe 46 : 4





12e jour : BOÎTE

Lors de la fête du premier anniversaire de l’avant-dernière de mes petites-filles, ses parents lui ont offert un beau jeu éducatif dispendieux, emballé dans une boîte en carton.  C’est la boîte qui l’a intéressé et avec laquelle elle a joué!

Ce n’est certes pas nouveau, je crois que tous mes petits-enfants en ont fait autant!

Qu’importe le prix du cadeau, c’est l’emballage qui fait fureur!  Il faut admettre que les boîtes sont si intéressantes!  On peut y mettre toutes sortes d’objets – on peut même parfois entrer se cacher dedans!  C’est à se demander si on ne devrait pas tout simplement leur offrir des boîtes vides – se serait sûrement plus économique!

Ne sommes-nous pas pareils, nous les adultes?  Ne regardons-nous pas davantage à ce que nous voyons à prime abord, à ce qui attire le regard?  L’enveloppe extérieure, l’habit, le corps nous pousse à passer des jugements avant même de savoir ce qui se trouve è l’intérieur.1  Nous mettons beaucoup plus d’importance sur le contenant mais c’est le contenu est censé avoir de la valeur.

Pour Dieu, c’est ce qui se trouve à l’intérieur qui compte le plus : « L’Éternel n’a pas le même regard que l’homme : l’homme regarde à ce qui frappe les yeux, mais l’Éternel regarde au coeur.2 » et il nous dit : « Garde ton cœur plus que tout autre chose car c’est de lui que jaillissent les sources de la vie.3 »

Ne soyons pas de ceux s’arrêtent à la boîte, à l'emballage, ceux qui « mettent leur fierté dans les apparences et non dans ce qui relève du cœur.»

1. Épître de Jacques 2 : 1-9
2. 1 Samuel 16 : 8 FC
3. Proverbe 5 : 23 Seg.21
4. 2e Épitre aux Corinthiens 5 : 12 Seg.21






13e jour : EFFRAYANT

Pour les jeunes enfants, c’est drôle de se déguiser et essayer d’effrayer les autres.  Et ils sont enchantés quand on fait semblant de les prendre au sérieux et trembler de peur!  Et parfois ils trouvent le moyen de faire faire deux tours à notre pauvre cœur de maman et de grand-maman!


Il existe de nombreuses choses qui peuvent réellement nous effrayer dans ce monde.  La maladie, les accidents, la mort, l’inconnu et ce qui, au contraire, est connu.
 
Certaines frayeurs sont le produit d’une imagination trop féconde et les cauchemars font partie de cette catégorie, alors qu’à d’autres moments, nos peurs sont fondées.  Tout le monde sait à quel point un cauchemar peut sembler réel et faire battre notre cœur à tout rompre.  Job explique que cela lui était arrivé.  « Au moment où les visions de la nuit agitent la pensée, quand les hommes sont livrés à un profond sommeil, je fus saisi de frayeur et d’épouvante et tous mes os tremblèrent.1 »

David a aussi expérimenté de vraies peurs au cours de sa vie.  Il a cependant appris que sa vie venait et dépendait de Dieu; il a cherché l’Éternel qui, dit-il « m’a répondu; il m’a délivré de toutes mes frayeurs.2 »

Le soldat et ceux qui étaient avec lui pour gardaient Jésus, alors qu’il était cloué à la croix, ont étés effrayés en voyant les ténèbres sur toute la terre, le tremblement de terre, les rochers qui se fendaient et d’autres manifestations et ils ont cru que Jésus était juste3, disant, « Assurément, cet homme était fils de Dieu. 4 »

Cependant, Jean a écrit que « Quiconque confessera que Jésus est le Fils de Dieu, Dieu demeure en lui et lui en Dieu…  Dieu est amour, et celui qui demeure dans l’amour, demeure en Dieu et Dieu en lui.  …il n’y a pas de crainte dans l’amour mais l’amour parfait chasse la crainte.5 »

Puissent nos craintes, nos peurs, nos frayeurs servir à nous pousser vers le Dieu  vivant et vrai, qui nous aime et qui ne veut que notre plus grand bien.

1. Job 4 : 13-14
2. Psaume 34 : 5
3. Évangile de Luc 23 : 44-47
4. Évangile de Matthieu 27 : 54;  Évangile de Marc 15 : 39
5. 1e Épître de Jean 4 : 15-18







14e jour : FATIGUE

La fatigue, ça me connaît.  Souvent je me lève fatiguée après une nuit complète de sommeil.  J’ai appris à vivre de cette manière, cela fait partie de qui je suis!

Lorsque les bébés et les enfants sont fatigués, c’est facile d’en reconnaître les signes.  (Et en fait, même les grandes personnes peuvent agir de la sorte!)  Ils rechignent, pleurent, se plaignent de tout, et un rien les contrarie!  On veut les aider en les mettant au lit et ils font une crise en insistant qu’ils ne s’endorment pas! 

Une bonne amie m’a offert un cadre qui m’est précieux.  Elle l’a fait au petit point – un travail ardu et de longue haleine – sur lequel elle y a dessiné un aigle et inscrit le verset de Ésaïe 40 : 31, « Ceux qui se confient en l’Éternel renouvellent leur force.  Ils prennent le vol comme les aigles; ils courent et ne se lassent point, ils marchent et ne se fatiguent point. »  Je l’ai suspendu au mur, près de mon lit, de façon à ce que je le voie en me levant le matin!  Jumelé avec la promesse : « Les bontés de l’Éternel ne sont pas épuisées, ses compassions ne sont pas à leur terme; elles se renouvellent chaque matin.  Oh! que ta fidélité est grande!1 » des réveils plaisants sont assurés!

Quel réconfort de savoir que le Seigneur compatissant me soutient, que je peux m’appuyer sur sa puissance et qu’il est prêt à renouveler mes forces!

1. Lamentations de Jérémie 3 : 22







15e jour : DÉGUEULASSE

« Dégueu!!!  C’est dégueulasse! »  C’était devenu le nouveau patois de mes enfants dans leur adolescence.  Tout était devenu « dégueu ».  Il avait fallu trouver un nouveau terme parce que « écœurant » était devenu le nouveau « superbe, délicieux, fantastique ou merveilleux »!

Il m’a fallu apprendre à décoder cette nouvelle langue : « Maman, la couleur de ce sac à dos est dégueulasse. »  « Aimes-tu tes nouveaux pantalons? »  « Ouais!  Ils sont écœurants! »  « Puis, le diner à l’école…? »  « Arque!  Dégueu! …mais le dessert était écœurant! » 

On m’a fait remarquer que les évangéliques ont leur propre vocabulaire tel que « être perdu », « être sauvé », « repentance », « sanctification », qu’il faut expliquer lorsqu’on discute avec les gens du monde.  C’est un vocabulaire inconnu pour monsieur tout-le-monde, car il traite de notions spirituelles.  Et ces notions viennent de Dieu dont les pensées dépassent de loin les nôtres!  « En effet, dit le Seigneur, ce que je pense n’a rien de commun avec ce que vous pensez, et vos façons d’agir n’ont rien de commun avec les miennes.  Il y a autant de distance entre mes méthodes et les vôtres, entre mes pensées et les vôtres, qu’entre le ciel et la terre.» et aussi « Ce sont des choses …  que l’oreille n’a point entendues…  que Dieu a préparées pour ceux qui l’aiment.2 »  Alors, il faut lire la Parole afin d’acquérir et maîtriser ce nouveau vocabulaire.

Pour ce qui est du vocabulaire des jeunes, en autant que pour eux, le péché demeure dégueulasse, je m’efforcerai de comprendre que lire la Bible c’est « écœurant »…!

1. Ésaïe 55 : 8-9 FC
2. 1e Épître aux Corinthiens 2 : 9 






16e jour : SURPRISE

Ce n’est pas tout le monde qui aime les surprises.  De plus, il y a les bonnes surprises et les mauvaises surprises – et évidemment, personne n’aime les mauvaises surprises!   
Cependant, être pris à l’improviste peut être très plaisant, surtout quand on sent que l’action perpétré est une démonstration d’amitié ou d’amour de la part des instigateurs! 

Ceux qui se disent non-friands des surprises ont plus souvent qu’autrement été échaudés par des surprises déplaisantes, mais parfois il s’agit tout simplement d’une sensation de perte de contrôle sur les événements.  Être pris par surprise déstabilise et contrarie parfois simplement par le fait de ne pas savoir comment réagir.

La nuit de la naissance de Jésus, les bergers ont surement étés dérangés devant l’apparition des anges dans la tranquillité de la nuit.  Quelle surprise!  Ils ont été bouleversés à tel point que l’ange leur a dit de ne pas avoir peur.1

Et pour les femmes qui se sont rendues au tombeau de Jésus, espérant embaumer son corps – quelle surprise d’apprendre qu’il n’était pas mort!2

Quand on est agréablement surpris, sachons être reconnaissants, et si l’événement surprenant n’est pas plaisant, gardons une bonne attitude et réclamons la promesse que « toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu….3 »  Donc, quoi qui nous arrive, ce n’est jamais si terrible quand on est convaincu qu’il en ressortira du bien.

1. Évangile de Luc 2 : 8-10
2. Évangile de Luc 24 : 1-5
3. Épître aux Romains 8 : 28






17e jour : CONTRÔLE

Nous avons tous la tendance naturelle d’essayer d’exercer une forme de contrôle sur ceux qui nous entourent.  En tant que maman, il est tout à fait naturel de contrôler  l’entourage de nos bébés et de nos jeunes enfants. 

Cependant, il nous est rapidement évident qu’on n’a pas le contrôle de grand-chose : les événements extérieurs, la maladie, problèmes d’apprentissage etc. nous ramènent vite à la réalité.  On croit maîtriser les situations dans lesquelles on se trouve, mais non, c’est juste une illusion.  Et plus ça va, plus nos enfants vieillissent, plus les choses nous échappent et plus nous devons lâcher prise.

Une des leçons les plus importantes à enseigner à nos enfants, c’est la maîtrise de soi.  Apprendre à contrôler ses propres impulsions – paroles, rire, colère, convoitise, gourmandise, vengeance, etc. – est une leçon essentielle dans la vie.  Et, la maîtrise de soi, savoir se contrôler, est produit par le Saint-Esprit dans la vie du croyant.1

À part cela, il nous faut aussi leur apprendre que ce n’est pas bien de vouloir exercer un contrôle sur les autres.  Quelqu’un a dit : « La liberté de l’un s’arrête là où commence la liberté de l’autre. »  Cela s’appelle aussi « le respect ».

Jésus a dit, « Faites pour les autres tout ce que vous voulez qu’ils fassent pour vous.2 »  Dit autrement, « Traite les autres comme tu voudrais être traité si tu étais à leur place. »3  Cela s’appelle aussi « l’amour ».

Nous tous devons apprendre qu’en fait, la seule chose qui se trouve sous notre contrôle, c’est ce qui nous concerne personnellement : notre attitude envers les circonstances et les gens.

1. Épître aux Galates 5 : 22
2. Évangile de Matthieu 7 : 12 FC
3. Éthique de réciprocité - https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89thique_de_r%C3%A9ciprocit%C3%A9






18e jour : BRUYANT

Je crois que depuis tous les temps, les enfants ont la capacité d’être bruyants!  Ils savent faire des bruits qui sont déplaisants, surtout quand les petits (et les moins petits!) poussent des cris et des pleurs causés par des disputes.  Et puis, il y a des cris de joie et des éclats de rire, beaucoup plus agréables mais qui peuvent quand-même parfois finir par être irritants!  Pour ma part, en tant que grand-mère, je m’efforce d’être compréhensive et patiente et je pense y arriver la majorité du temps, mais j’avoue que parfois je ressens le besoin d’aller me réfugier quelques minutes dans un endroit tranquille! 

La Bible nous relate l’histoire1 d’enfants qui se rendaient auprès de Jésus, mais qui ont étés arrêtés par des hommes, probablement les disciples.  Nous ne savons pas vraiment pourquoi les disciples ne voulaient pas que les enfants s’approchent de Jésus.  Il se peut qu’ils estimaient ceux-ci trop jeunes et insignifiants.  Ou, peut-être y avait-il déjà des gens importants dans son entourage à ne pas importuner par leurs bruits, ou alors, qu’ils sentaient que Jésus était trop fatigué et les enfants trop excités.  Pour ma part, je crois que ces enfants devaient être assez excités donc, bruyants et dérangeants!  Quoi qu’il en soit, Jésus lui, ne les a pas repoussés, mais a dit :  « Laissez les petits enfants venir à moi et ne les en empêchez pas car le royaume de Dieu est pour ceux qui les ressemblent.1 »   

Il y a d’autres interprétations à ce verset, mais j’ai l’impression que nous pouvons dire qu’au ciel il y en aura du bruit car il est écrit que Jean y a entendu « …une foule nombreuse, comme un bruit de grandes eaux, et comme un bruit de forts tonnerres disant : Alléluia!....2 »   

De plus, David nous dit à plusieurs reprises dans les Psaumes : « Vous tous, peuples, battez des mains!  Poussez vers Dieu des cris de joie!3 »   

Oui, vive le bruit – le beau bruit!

1. Évangile de Marc 10 : 14
2. Apocalypse 19 : 6
3. Psaumes 47 : 2





19e jour : DÉTRUIRE

Les écureuils sont mignons avec leurs petites pattes, leur joli museau et leur grosse queue en plumeau.  Mais tous ceux qui nourrissent les oiseaux savent à quel point ces petits rongeurs sont embêtants et destructifs.  Ils n’ont aucun respect de la propriété privée!  Ce sont de petits voleurs!  Ils sont tenaces ne se laissant pas facilement intimider, nous criant des bêtises à leur façon avec leurs tchique-tchique-tchique, et ils reviennent aussitôt qu’on a le dos tourné.  Quand on installe un piège ou un pare-écureuils, ils font tout pour trouver un moyen de le contourner ou de déjouer notre intervention.

D’accord, ils ne détruisent pas par méchanceté, ils ne sont que foncièrement égoïstes cherchant tout simplement à s’alimenter de la façon la plus facile et la plus rapide pour eux.

Par contre, la Bible nous dit que nous aussi pouvons avoir des comportements destructifs.  Certains détruisent par négligence.1  D’autres détruisent beaucoup par manque de sagesse.2

Et pire encore, nous pouvons nous détruire les uns les autres par des paroles blessantes ainsi qu’en se maltraitant les uns les autres.3
Paul dit qu’il a été appelé dans l’œuvre pour édifier – éduquer, encourager, élever – les croyants et non pour leur destruction.4

N’imitons pas les petits écureuils.  Ne pensons pas qu’à notre propre bien-être sans nous soucier du tort que nous pouvons faire autour de nous.  Évitons de détruire par nos actions et nos paroles.

1. Proverbes 18 : 9
2. Ecclésiaste 9 : 18
3. Galates 5 : 15 FC
4. 2e Épître aux Corinthiens 13 : 10





20e jour : FIL

« Grand-maman, c’est décousu…  peux-tu le réparer? »  Savoir coudre est un art en voie de disparition que j’aimerais pouvoir transmettre à mes petits-enfants.  Il y a tant de choses qu’on peut fabriquer avec les innombrables tissus disponibles.  Et, le fil, quelle merveilleuse invention!  Aujourd’hui, nous avons des fils en coton, en nylon, élastiques, des gros des fins de toutes les couleurs – il n’y a plus de limites!

Certains fils se cassent facilement.  Certains fils, tissés plus serrés ou provenant de d’autres matériaux, sont forts.  Dans Ecclésiaste, Salomon dit que « la corde à 3 fils ne se rompt pas facilement.1 »  Ce passage est souvent utilisé pour illustrer la solidité d’un mariage entre deux personnes qui ont mis Dieu au centre de leur relation.

Une autre image évoquée par ce mot, « La vie ne tient qu’à un fil » est une expression populaire et qu’on retrouve dans la Bible.  Job parle justement de cette fragilité de l’homme, « Du matin au soir ils sont brisés…  le fil de leur vie est coupé, ils meurent… 2» et la suite de ce verset c’est «…ils meurent et n’ont pas acquis la sagesse. »

Salomon, l’homme le plus sage de la terre a décrit comment trouver la sagesse avant de vieillir, avant de mourir.  « Mon fils…  si tu appelles la sagesse…  si tu la poursuis comme un trésor, alors… tu trouveras la connaissance de Dieu.  Car l’Éternel donne la sagesse;  …la sagesse viendra dans ton cœur et la connaissance fera les délices de ton âme.3 » et encore, « Mais souviens-toi de ton créateur pendant les jours de ta jeunesse… avant que le cordon d’argent (le fil d’argent 4)   se détache… avant que la poussière retourne à la terre, comme elle y était, et que l’esprit retourne à Dieu qui l’a donné.5 »

Oui, j’aimerais bien que mes petits-enfants apprennent à coudre mais avant toute chose, puisse-t-ils rechercher, poursuivre, comprendre et aimer la sagesse que Dieu donne, et qui leur sera d’autant plus utile – au fil des jours – tout au long de leur vie.

1. Ecclésiaste 4 : 12
2. Job 4 : 21
3. Proverbes 2 : 1-10
4. Ecclésiaste 12 : 3-9 PdeV
5. Ecclésiaste 12 : 3-9





21e jour : RELAXE

Relaxe, Maman…  Ce n’est pas obligatoire que ta maison soit toujours en parfait ordre … (telles que celles que l’on voit dans les revues, à la télé ou sur FB.);    …que les repas que tu fais soient exotiques – dignes d’un vrai cordon bleu;  …que tes enfants soient en tous temps les mieux élevés – parce que, tu sais, ils ne seront JAMAIS parfaits, quoi que tu fasses….  (…ils sont comme vous et moi, des êtres imparfaits, nés dans un monde imparfait…).  Attention, je ne veux pas sous-entendre qu’il faille  laisser tomber toute discipline – loin de là!  Je veux dire, fais de ton mieux, puis confie le reste au Seigneur – sans stresser.

Une personne fatiguée devient vite stressée et une maman qui est toujours tendue est susceptible d’être plus rigide.

Prends le temps d’apprécier tes enfants, de jouer, de blaguer, de sortir faire une promenade avec eux.  Apprendre à rire et s’amuser avec ses enfants crée des liens plus solides qu’une vie réglementée et rigide.  Il faut savoir mettre de côté la routine le plus souvent possible et profiter de ce que la vie nous offre : des journées ensoleillées, de la neige collante, la capacité de se détendre – tout en se rappelant que tout cela vient de Dieu.

Nous avons l’exemple des deux sœurs, Marthe et Marie, l’une qui était stressée par tout ce qu’elle voulait accomplir, l’autre qui relaxait dans la joie d’être en compagnie de leur invité – le Fils de Dieu!1  Marie avait fait le meilleur choix, celui de s’occuper des personnes en premier, avant les choses et les occupations – et c’est ce que nous devons enseigner à nos enfants.

En vieillissant, les enfants n’ont pas tendance à se rappeler d’abord des repas santé ou de la maison impeccable.  Leurs meilleurs souvenirs sont ceux qui ont été créés dans la joie des bons moments passés avec une maman détendue, qui leur a montré par son exemple que sa joie vient de son Sauveur et Seigneur.

Maman, souviens-toi que cette vie est courte et que ça ne vaut rien de se stresser pour les choses de ce monde car ce qui importe le plus est spirituel et non temporel.   

Relaxe, Maman, dans la joie du Seigneur.

1. Évangile de Luc 10 : 38-42




22e jour : VENGEANCE

Avez-vous déjà observé deux enfants en colère, qui en sont venus aux coups?  Le premier donne une claque, l’autre réagit en donnant un coup de poing, et ainsi de suite, c’est la violence en escalade.  Il n’y a rien d’équitable de part et d’autre.  Ils ne pensent qu’à se venger l’un de l’autre – et c’est toujours la faute de l’autre. 

Il me semble que nous les adultes agissons verbalement de la même manière.

Nous jugeons et nous réagissons habituellement aux propos des autres de façon subjective et émotive, ramenant tout à notre personne.

Un vieux proverbe autochtone dit : « Ne juge aucun homme avant d'avoir marché avec ses mocassins durant deux lunes »1  En effet, qui peut savoir à quel point il est mal chaussé, s’il a des ampoules ou s’il y a une couture ou un petit caillou qui le blesse…?

Et la Bible dit : « L’Éternel n’a pas le même regard que l’homme : l’homme regarde à ce qui frappe les yeux, mais l’Éternel regarde au coeur.2 »  Seul Dieu sait ce qu’une personne est, et ce qu’elle a vécu; il est le seul qui sonde et connait les motivations des cœurs; donc il est le seul qui peut véritablement être juste pour juger les gens.  Il est le seul qui peut exercer un jugement équitable et parfait.

Paul nous dit dans l’épître aux Romains de ne pas nous venger mais de laisser cela au juste juge qu’est Dieu.2  Il nous conseille plutôt d’agir aimablement envers notre « ennemi » en lui donnant ce dont il a besoin.  En agissant de la sorte, c’est comme si on « amasse des charbons ardents sur sa tête.3 »  Je ne sais pas trop, mais il me semble que cela doit brûler – sûrement pas physiquement, mais spirituellement! 

Être gentil, aimable, plein d’égards envers quelqu’un qui nous maltraite est un trait de caractère divin et non humain et qui ne peut passer inaperçu.  Et l’Esprit de Dieu, quand il est en nous, peut nous y aider si nous lui laissons la place….

1.http://citations.webescence.com/citations/proverbe-amerindien/juge-aucun-homme-avant-avoir-marche-avec-ses-mocassins-durant-deux-lunes-4010
2. 1 Samuel 16 : 8 FC
3. Romains 12 : 19-20;  Proverbes 25 :21-22





23e jour : CUEILLIR

J’ai la nette impression que dès que les enfants commencent à marcher, ils aiment cueillir des fleurs.  C’est peut-être un comportement appris, ayant constaté à quel point, nous les mamans et grand-mamans faisons tout un plat en voyant le premier pissenlit sans tige et écrasé qu’il nous a apporté!  Quoi qu’il en soit, presque tous ceux qui habitent dans ce coin de pays considèrent que les pissenlits sont des mauvaises herbes.  Le pissenlit qu’on offre n’aura pas le même effet que la rose, par exemple.  Si mon époux m’arrivait avec un bouquet de pissenlits, je crois que je me poserais des questions…! 

Et il arrive que les enfants soient tentés par les belles fleurs cultivées des plates-bandes!  Donc, malgré toutes leurs bonnes intentions, il faut leur montrer la différence entre une fleur sauvage ou une mauvaise herbe, et le jardin de Mamie!

Il y a une leçon spirituelle à cueillir de cette image!  Nous sommes semblables aux jardins en ce que notre cœur peut être rempli de « mauvaises herbes » ou alors de « bons plants ».  Jésus a dit  « Un bon arbre ne porte pas de mauvais fruits ni un mauvais arbre de bons fruits….  chaque arbre se reconnait à son fruit.   On ne cueille pas des figues sur des ronces….  L’homme bon tire de bonnes choses du bon trésor de son cœur, et celui qui est mauvais tire de mauvaises choses du mauvais trésor de son cœur…  sa bouche exprime ce dont son cœur est plein.1 »

Si on veut offrir des roses, il faut trouver un rosier et pareillement, si on veut que ce qui sort de notre bouche soit bon, il faut cultiver des « bons plants » dans notre cœur, ceux de l’amour, la douceur la gentillesse….2

Nous, les mamans et les grand-mamans continuerons à nous extasier devant le bouquet de pissenlits offert par nos petits chéris, mais tâchons aussi de leur enseigner les leçons du cœur qu’on peut en retirer ou en « cueillir ».

1. Évangile de Luc 6 : 44 Seg 21
2. Épître aux Galates 5 : 22





24e jour : PRÉOCCUPÉ

Je me retrouve souvent « dans ma tête », préoccupée par des projets excitants ou par des situations qui me tracassent.  Il est bon de se retirer dans ses pensées de temps à autre pour faire le point ou pour mettre en œuvre un projet.  Par contre, si nos préoccupations remplissent nos pensées et nos journées (et parfois nos nuits) au détriment de ce qui pourrait être plus important, nous nous devons d’analyser nos pensées et établir nos priorités.

Tristement, les enfants le sentent lorsque nous sommes absorbés ou tracassées.  Ils peuvent se sentir exclus si nous sommes plus attentifs à nos projets ou aux autres qu’à eux, ou si nous sommes tout simplement absents d’esprit.

Ma maman appelait cela « jongler ».  C’est d’avoir une ou deux préoccupations qui tournent et que l’on retourne sans cesse dans sa tête – comme un jongleur avec ses balles ou ses quilles.

J’ai trouvé une meilleure façon de remplir mes pensées qui est beaucoup plus profitable.  C’est de me rappeler et méditer des versets, des promesses de la Bible.  Parfois, nos préoccupations viennent de nos inquiétudes, alors j’essaye d’exposer et d’analyser mes préoccupations à la lumière de la Parole de Dieu, ce qui me donne une toute autre perspective.

« Un cœur soucieux déprime un homme (et une femme!)…1 » mais « Heureux l’homme (et la femme!)… qui trouve son plaisir dans la loi de l’Éternel et qui la médite jour et nuit!2 »

1. Proverbes 12 : 25  FC
2. Psaume 1 : 2





25e jour : AIMANT

Coller un aimant sur un surface de métal, c’est amusant et c’est intrigant de constater il n’est pas du tout attiré au bois ni au plastique!  Les enfants peuvent s’amuser pendant de longues minutes à rechercher les surfaces propices à attirer les aimants.

Le dictionnaire nous donne la définition suivante du mot aimant : « Corps ou substance qui a reçu la propriété d’attirer (le fer) … et (Sens figuré) Force d’attraction.1 » 

Cela me fait penser au verset qui nous parle de notre relation avec Dieu : « Nous l’aimons parce que lui nous a aimés le premier.2 »  Ce verset a été écrit suite au verset : « Dieu est amour.3 » 

Il me semble qu’il est difficile de rester indifférent face à l’amour exprimé par autrui.  L’amour est attrayant, il nous captive, nous attire, tel un aimant.  Et une fois que l’amour de Dieu nous a attiré à Lui et que notre cœur a répondu en s’y attachant, nous ne voulons plus connaître autre chose.  Le « bois », le « plastique », n’ont plus rien d’attirant en comparaison à ce qu’Il a à nous offrir.

Puis, chose curieuse que j’ai découverte, c’est que lorsque l’aimant a attiré un objet, par exemple un trombone, un autre trombone sera attiré par le premier et s’y collera.  N’est-ce pas comme cela que ça devrait fonctionner dans la vie chrétienne?  Une personne qui s’est attachée au Seigneur devrait avoir une foi attirante et de l’amour attachant pour les autres qui l’entourent.

Puissions-nous nous « coller » au plus grand des « aimants », en réalisant à quel point Il nous aime, pour ensuite attirer, à notre tour, nos amis à Lui.

1. Dictionnaire Le Nouveau Petit Robert, Édition 1995, page 49
2. 1e Épître de Jean 4 :19 Darby





26e jour : INQUIÉTUDE

Elle était là deux minutes auparavant et elle n’y était plus.  L’inquiétude commençait à se lire sur mon visage alors que j’essayais de scruter autour de moi et à travers tous les corps qui s’activaient au grand soleil sur la plage.  Puis, au bord de la panique, j’appelais mon mari qui s’est mis à sa recherche en allant vers la droite.  Je suis partie immédiatement à gauche, en courant, en priant dans mon cœur et en criant son nom.  Des dizaines d’images de ce qui pouvait lui être arrivé m’assirent – de la noyade à l’enlèvement.

De retour bredouille, le cœur serré et au bord des larmes, j’ai aperçu ma précieuse fillette de trois ans dans les bras de son père.

Elle s’était dirigée vers le bord de l’eau mais en se retournant pour revenir, elle ne reconnaissait plus l’endroit où nous étions installés parmi toute cette foule.

Oh, combien de fois ai-je été inquiète au cours de ma vie….  Je crois que le plus souvent, le sujet de mes tracas était en  rapport directe avec mes enfants ou mes petits-enfants.

Mais Jésus nous rappelle que personne ne peut rallonger sa vie en s’inquiétant.1  Et Paul nous exhorte à « faire connaître nos besoins à Dieu par des prières et des supplications2 » plutôt que de nous en inquiéter.

Pierre aussi nous exhorte à ne pas traîner le fardeau de nos inquiétudes sur nos épaules mais il nous dit : « Déchargez-vous sur Lui (Dieu) de tous vos soucis, car Lui-même prend soin de vous.3 » ; nous lisons également que « L’Éternel est près de tous ceux qui font appel à lui.4 » et Il dit : « …Je te choisis et ne te rejette point! Ne promène pas des regards inquiets car je suis ton Dieu; je te fortifie, je viens à ton secours, je te soutiens de ma droite triomphante.5 »

Quel soulagement de pouvoir parler à quelqu’un de plus grand que moi, de savoir qu’il m’écoute, qu’il m’aime et qu’il prend soin de moi!

1. Évangile de Matthieu 6 : 27
2. Épître aux Philippiens 4 : 6
3. 1e Épître de Pierre 5 : 7
4. Psaume 145 : 18 Seg21
5. Ésaïe 41 : 9 b-10




27e jour : BÂTON

Un de mes petits-fils aime énormément jouer en tenant un bâton à la main.  Chaque fois qu’il vient chez nous en visite, il s’empresse à ramasser un bout de bois ou de branche qu’il trouve sans problème au bord du boisé.  Il se promène en balançant ou en brandissant – selon le jeu imaginaire du moment – son épée, son bâton de baseball ou de hockey, sa raquette ou son fusil de chasse.

Dans les temps bibliques, les bergers se promenaient toujours avec un bâton pour secourir ou ramener les moutons.  Moïse a été un berger pendant plusieurs années avant que Dieu le choisisse pour aller sortir le peuple d’Israël de l’Égypte.  Moïse, récalcitrant, se croyant incapable, a vu la puissance de Dieu quand celui-ci changea le bâton de berger de Moïse en serpent.  « Le Seigneur demanda à Moïse : ‘Qu’est-ce que tu tiens à la main?’  Moïse répondit : ‘Un Bâton.’  Le Seigneur lui dit : ‘Jette-le par terre!’  Moïse le jette par terre : le bâton devient un serpent.1 » 

Plus tard, avec ce même bâton, Moïse et son frère Aaron – par la puissance qui venait de Dieu – ont fait apparaître des grenouilles, des puces, des mouches, des sauterelles et Moïse a même partagé les eaux de la mer Rouge2!

Mon petit-fils serait probablement émerveillé s’il pouvait faire apparaitre des couleuvres ou des grenouilles en lançant tout bonnement, son bâton par terre!   

Cependant, il devrait comprendre que cette capacité ne viendrait pas de lui, mais de Dieu.  Et, tout comme Moïse et Aaron, il devrait s’appuyer sur la puissance du Seigneur.

1. Exode 4 : 2-3 PdeV
2. Exode 7 : 15 -20;  8 : 1-13;  9 : 23;  10 : 13;  14 : 16-21




28e jour : PERDU

« Mes clés! où sont mes clés?! »  Oh, je ne les ai jamais vraiment perdus, elles se trouvaient toujours soit dans une de mes poches, dans mon sac à main, sur la table, sur le buffet ou le comptoir.  Mais cette exclamation avait le pouvoir de donner des sueurs froides à mes enfants – et à moi-même!  Jusqu’au jour où je me suis disciplinée à les ranger toujours au même endroit, lors de, et après, chaque sortie.

Ésaü, par sa négligence, son égoïsme et son mépris avait perdu son droit d’ainesse, c’est-à-dire, son héritage en tant qu’aîné de la famille, en l’échangeant contre un bol de potage de lentilles.1  Il me semble qu’il manquait de maîtrise de soi et de discipline.  Il était resté dehors pour faire ce qu’il aimait le plus – la chasse – et cela jusqu’à avoir tellement faim qu’il ne se maîtrisait plus.  Quand Jacob lui a demandé de lui donner ses droits de fis ainé en échange du potage, Ésaü a répondu : «  Je vais mourir de faim, que m’importe mon droit d’ainesse?»  Ésaü vivait dans le « là, maintenant » ne réfléchissant pas plus loin que son nez – ou dans ce cas, son estomac.  Et, voyons donc, il ne serait certainement pas « mort de faim » à attendre qu’il ait pu se faire quelque chose à se mettre sous la dent!

Je crois que par mes expériences énervantes et exaspérantes, j’ai dû influencer mes enfants car je n’ai jamais entendu un seul s’exclamer «  Mes clés! Où sont-elles?! »  Ils ont compris les bienfaits et acquis la discipline de toujours les ranger au même endroit…!

1. Genèse 25 : 27-34
2. Genèse 25 : 32




29e jour : BRANCHE    

L’été, lors de feux de camp en famille, il nous est arrivé de couper des branches de feuillus afin de faire rôtir des guimauves au-dessus du feu.  C’est une des activités préférées de mes petits-enfants.

Il se trouve qu’il y a plusieurs espèces de conifères et de feuillus sur notre terrain.  Chaque espèce est précieuse et spéciale, mais quand un arbre meurt, il ne sert plus qu’à alimenter la fournaise pour chauffer la maison.

Chaque printemps la cour et le boisé sont jonchés de branches mortes, tombées pendant les tempêtes de l’hiver.  L’année dernière, nous avons ramassé un gros tas de branches qu’il nous faudra brûler ou déchiqueter pour en faire des copeaux.  Toutes ces branches ont déjà porté des feuilles ou des fruits, mais plus maintenant.

Cela me rappelle ce que Jésus a dit lors du dernier repas pris avec ses disciples.  « Je suis la vigne, vous êtes les branches.  Si quelqu’un reste attaché à moi comme je suis attaché à lui, il donne beaucoup de fruit…. Celui qui ne reste pas attaché à moi, on le jette dehors comme les branches.  Alors les branches deviennent sèches, on les ramasse, on les jette au feu, et elles brûlent.1 »  Les fruits ici dont Jésus parle sont du domaine spirituel. 

Matthew Henry déclare dans son commentaire biblique « Le sarment (la branche) qui porte du fruit est le chrétien qui devient de plus en plus semblable au Seigneur Jésus.2 »  Une sorte de fruit spirituel dont la Bible parle, est manifestée par l’Esprit Saint dans la personne : « Le fruit de l’Esprit c’est l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bénignité, la fidélité, la douceur, la tempérance.3 »  La personne qui possède tout cela est pratiquement parfaite!  C’est impossible pour moi d’arriver toute seule à posséder une vie remplie de ces caractéristiques et je dois prier continuellement pour y arriver.  Cependant, « Parfois nous prions : Seigneur, aide-moi à vivre ma vie pour toi. Il serait plus exact de dire : Seigneur Jésus, vis ta vie à travers moi.4 »

Je veux être une « branche » qui porte du fruit et j’aimerais que le Seigneur puisse me dire : « Salut, vieille branche! » quand je le rencontrai face à face à ma mort!

1. Évangile de Jean 15 : 5-6  PdeV
2. Commentaire Biblique du Disciple du Nouveau Testament, page 424, para. 15.2
3. Épître aux Galates 5 : 22
4. Commentaire Biblique du Disciple du Nouveau Testament, page 424, para. 15.5





30e jour : BEAUTÉ

Nos jeunes filles sont assaillies de toute part par les réclames faisant la promotion de la beauté physique.  Et cela s’adresse aux fillettes de plus en plus jeunes.  J’ai entendu l’autre jour, ma fille disant « Salut beauté! » à sa grande fille, qui lui a répondu « j’suis pas belle ».  Je suis sûrement biaisée, mais elle est, à mon avis, une des plus belles jeunes filles que je connaisse! – et cela sans aucun artifice ajouté!

Combien de filles ont une estime de soi erronée, dictée par ce que ce monde véhicule?   
Le genre de beauté véhiculé ne va pas plus profondément que l’épaisseur de la peau.   J’ai connu des filles et des femmes superbes, mais dont le caractère laissait énormément à désirer – superficielles, mesquines, égoïstes, imbues de soi, et j’en passe.

Ce genre de beauté attire l’œil mais la beauté intérieure séduit le cœur.

Le monde met un tel accent sur la beauté extérieure qu’il en oublie le plus important : ce qui se trouve dans le cœur.  « …la beauté ne dure pas.  La femme qui respecte le Seigneur, elle seule est digne de louanges.1 »  Une personne qui s’occupe de s’approcher du Seigneur lui ressemble de plus en plus.  Elle reflète la bonté, la compassion de Jésus, et comme Lui, elle a à cœur les besoins de ceux qui l’entourent.

Je ne suis pas celle qui ait travaillé, dépensé et passé beaucoup de temps à essayer d’améliorer mon aspect extérieur par des produits cosmétiques élaborés.  Cependant, je ne vois pas de différence entre ma peau et celle des autres de mon âge – et cela ne m’a presque rien coûté!

D’expérience,  je peux vous assurer que la beauté physique est éphémère…  elle ne dure pas.  On ne trouvera jamais une potion magique pour effacer le vieillissement.  La seule façon de s’en débarrasser est d’anéantir le péché, la source et la cause du vieillissement et de la mort.2 Et, lorsque je serai ratatinée comme une vieille pomme, cela ne m’empêchera pas de démontrer de la bonté, de l’amour, de la joie, de la sagesse…  choses dont  mes enfants et petits-enfants ont toujours besoin et apprécient beaucoup plus que de savoir si j’ai été une ‘belle’ femme.

Je ne dis pas qu’il ne faille pas s’occuper de soi, par contre il faut être attentive et éviter de mettre un accent exagéré sur l’aspect physique.

Quand on s’attarde trop à bien paraître, on est moins attentif aux besoins des autres et on oublie de passer du temps à s’occuper des choses du Seigneur.

1. Proverbe 31 : 30
2. Genèse 2 : 15-17





31e jour : HIRSUTE

Une de mes petites-filles est frisée comme un mouton!  Quand elle se lève après sa sieste de l’après-midi, elle est le portrait parfait du mot hirsute!  Toute ébouriffée, elle est tellement mignonne!  Par contre quand sa maman la coiffe et que ses boucles sont toutes en place, c’est encore plus joli!

Parfois, j’ai l’impression que ma vie est la définition même du mot hirsute – elle semble complètement désordonnée.  J’ai l’impression que les pensées se bousculent et que tout s’entremêle dans ma tête – et pas seulement sur ma tête!  Dans mon cas, ni un ni l’autre n’est beau à voir!

Tout comme un peigne ou une brosse démêle et remet les cheveux en ordre, et qu’un élastique ou une pince les retient en place, je dois contrôler mes pensées.  Il me faut apprendre à amener « …toute pensée captive1 …».  Je ne dois pas permettre que mes pensées soient envahies par les valeurs véhiculées dans ce monde rempli d’égocentrisme, d’apitoiement sur soi, de violence, de haine, de rancune, de vengeance, d’envie, de convoitise – et plus encore.   Je dois m’efforcer à contrôler et à diriger mes pensées.  « Que tout ce qui est vrai, tout ce qui est juste, tout ce qui est pur, tout ce qui est aimable, tout ce qui mérite l’approbation, ce qui est vertueux et digne de louange soit l’objet de vos pensées.2 »

Car lorsque je réussis à contrôler mes pensées à la lumière de la vérité, je goûte à la paix véritable.3

1. 2e Épître aux Corinthiens 10 : 5b
2. Épître aux Philippiens 4 : 8
3. Épître aux Philippiens 4 : 9


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