mardi 24 mai 2016

Rien qu’une maman?


La mère moderne s’est vue pressée de tous côtés pour devenir une «super-femme», ne trouvant plus par conséquent, sa valorisation simplement dans le rôle de la maternité.  Pourtant, on connait bien la citation par William Wallace : « La main qui berce l’enfant est la main qui gouverne le monde.*»  Les femmes, les mamans en particulier, ont définitivement eu une influence sur la direction future de la société car elles élevaient et éduquaient la génération à venir.  Cependant, comment la mère moderne peut-elle avoir une telle influence si elle n’est pas avec son enfant et que d’autres personnes s’en occupent?  Heureusement, depuis peu, plusieurs femmes reconnaissent la futilité de cette pression et décident de délaisser le marché du travail à l’extérieur du foyer pour se consacrer à leur enfant.
La petite histoire qui suit m’a interpellée et m’a bien fait rire grâce à sa grande perspicacité!
*From a poem (1865) by William Ross Wallace.  William Ross Wallace (1819 – May 5, 1881) was an American poet, with Scottish roots, best known for writing "The Hand That Rocks The Cradle Is The Hand That Rules The World".


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Rien qu’une maman?

Texte original : « Just A Mom » © 2015 iMOM. All Rights Reserved. Family First, All Pro Dad, iMOM, and Family Minute with Mark Merrill are registered trademarks.  http://www.imom.com


Traduit avec permission : © http://joiesdegrand-maman.blogspot.ca/

Une femme qui renouvelait son permis de conduire au Bureau des Licences a dû énoncer quelle était sa profession.  Elle a hésité un instant, ne sachant pas trop où se classer.  « Ce que je veux dire, » lui dit la dame commis, « c’est, avez-vous un emploi ou êtes-vous seulement une… »

« Évidement que j’ai un emploi, » lui répondit brusquement la femme, « je suis une maman. »

« Malheureusement, ‘maman’’ n’est pas un emploi reconnu.  Ménagère’’ fera l’affaire. » L’archiviste lui a-t-elle répondu formellement.

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J’avais complètement oublié cette histoire jusqu’au jour où je me suis retrouvée dans la même situation à notre Hôtel de Ville.  L’employée était évidemment une femme de carrière, pondérée, efficace et possédant un titre important tel que « Archiviste Officielle » ou « Secrétaire de la Mairie ».

« Quelle est votre occupation? » me demanda-t-elle.

À ce moment, je ne sais pas ce qui m’a pris de répondre de cette manière, mais les mots sont sortis tout seul.

« Je suis une Associée de Recherche dans le domaine du Développement Infantile et des Relations Humaines. »

L’archiviste s’est arrêtée, le stylo figé, et m’a regardée comme si elle ne m’avait pas bien entendue.  J’ai répété le tout lentement, mettant de l’emphase sur les mots importants.  Et j’ai regardé, stupéfaite, alors que ma déclaration se retrouvait, noir sur blanc, sur le formulaire officiel.

« Puis-je vous demander, » me dit-elle d’un air intéressé, « ce que vous faites au juste dans votre domaine d’activité? »

De sang-froid, sans un seul frémissement de ma voix, je m’entendis répondre : « J’ai un programme continu de recherche » (quelle mère n’en a pas) « à l’intérieur et à l’extérieur du laboratoire » (en temps normal, j’aurais dit dans la maison et dehors).  « Je vise la Maîtrise (d’abord celle qui vient du Seigneur puis pour toute la famille) et j’ai déjà quatre crédits à mon actif » (tous les quatre sont des filles). « Vous comprendrez que le plus difficile ce sont les études d’humanités »  (y-a-t-il une maman qui ne soit pas d’accord?) « et, je travaille souvent 14 heures par jour » (c’est plutôt 24).  « Mais, ce job offre plus de défis qu’un emploi ordinaire et les récompenses donnent plus de satisfaction que de juste recevoir de l’argent. »

La voix de l’archiviste était des plus respectueuses alors qu’elle terminait de remplir le questionnaire, et qu’elle se levait pour m’accompagner personnellement vers la sortie.  Alors que je rentrais chez moi, ravie de ma nouvelle et fascinante carrière, je fus accueillie par mes 3 assistantes de laboratoire, âgées de 13, 7 et 3 ans.  Je pouvais entendre, au deuxième étage, notre nouveau modèle expérimental (un bébé âgé de 6 mois) de notre programme de Développement Infantile qui testait un nouveau style vocal.

Je sentais que je venais de compter un but contre la bureaucratie!

Et je me retrouvais dans les registres officiels en tant que quelqu’un de plus distinguée et indispensable au genre humain que l’est « seulement une maman ».

La maternité!

Quelle glorieuse carrière!

Surtout lorsqu’il y a un titre affiché sur la porte!

Texte trouvé sur le Blog : « Just A Mom » © 2015 iMOM. All Rights Reserved. Family First, All Pro Dad, iMOM, and Family Minute with Mark Merrill are registered trademarks.  http://www.imom.com


Traduit avec permission : © http://joiesdegrand-maman.blogspot.ca/



Chères Mamans,
N’allez jamais croire que vous êtes « rien qu’une maman »!  Il est vrai que le rôle de « maman » n’est pas valorisé dans la société d’aujourd’hui.  Mais, vous avez beaucoup d’influence – probablement plus que vous ne pouvez l’imaginer!  Combien il est vrai que la mère détient la première place dans la fonction d’enseignante, pour former les petits cœurs et les jeunes (et moins jeunes) esprits de ses enfants!  Ne désespérez pas quand les choses semblent être à leur pire.  Être une mère n’est certainement pas de tout repos et, c’est même souvent décourageant.  Il faut apprendre à rechercher les petites récompenses au jour le jour, si petites soient-elles, en attendant le grand prix qui vient alors que nos enfants deviennent des adultes, ou des parents, à leur tour.  C’est Dieu qui a institué le rôle de maman et Il sait donner la sagesse nécessaire à celles qui la cherchent et qui la lui demandent.  Et, la sagesse qui vient de Dieu est la meilleure!   
Grand-maman Priscille
© https://joiesdegrand-maman.blogspot.ca/

dimanche 1 mai 2016

En construction...

EN CONSTRUCTION…

EN CONSTRUCTION…  Cela vous est-il déjà arrivé de passer près d'un édifice qui portait cette inscription, suivie ou non de la date probable d'ouverture?...  ou d'ouvrir un site web dont le titre attirant vous intéressait mais auquel il était impossible d'accéder parce qu'il n'était pas prêt?

C'est un peu frustrant, n'est-ce-pas? 

Pour ma part, je viens de (tout est relatif, en fait, cela fait déjà quelques mois de ça…)  devenir « blogueuse », encouragée à m'y lancer par mon ainée qui a deux blogs à son actif.  Ce concept m'intriguait et m'interpellait depuis plusieurs années mais je n'avais aucune idée par où il faut commencer. 

Ayant une aide d'expérience à mes côtés, je me voyais filer et voltiger à travers les branches de l'informatique sans accrochage.  Après tout, j'ai mis au monde, élevé, enseigné, mené à maturité trois enfants; j'ai travaillé pour une compagnie de cartes de souhaits pendant six ans, puis à l'extérieur du foyer pendant vingt-trois ans! 

Je peux y arriver!  (Je me voyais dans la Pub à la télé : « … j'suis bonne, j'suis fine, j'suis capable!)  J'étais très confiante, excitée des perspectives qui s'ouvraient à moi, la tête pleine d'idées de compositions, de mises en page, de couleurs, de photos …  jusqu'à mon premier essai, mon « vol en solo ». 

J'étais incapable de placer mon « Profil »!  Et puis, les défis et les difficultés se sont multipliés.  Tous ces termes qui me sont nouveaux et inconnus – c'est une langue étrangère! 

Déception, découragement, sentiments d'incapacité, d'infériorité et j'en passe, envahissent mes pensées et mon cœur.

Avant de lancer mon ordi. par terre pour sauter dessus à pieds joints, (oui, même les grand-mères peuvent ressentir ce besoin…) j'ai sagement tout éteint en attendant de m'être calmée et d'avoir retrouvé une certaine confiance en moi.  Au bout d'un certain temps, je me sens prête à me remettre à chercher et à trouver!  Et voilà que je découvre qu'il y a des guides, mis à notre disposition pour nous aider – il suffit de les consulter, les étudier et les appliquer!  De plus, je peux toujours demander de l'aide à celle qui m'a initiée à ce nouveau monde et qui a plus d'expérience « blogueur » que moi!

Je dois sans cesse me rappeler que mon blog est inachevé et « en construction ».  Il me faut parfois prendre un temps de recul et de repos.  Petit à petit, d'une fois à l'autre je découvre de nouvelles applications, de nouvelles fonctions et j'apprends de nouveaux termes!  J'apprends, puis au bout d'un certain temps, si je ne mets pas souvent ces nouvelles connaissances en pratique, j'oublie et je dois recommencer!

Eh oui, ce blog est en construction pour une période indéterminée, et il le sera peut-être encore très longtemps!

Un jour, la conception de ce blog sera terminée ou du moins acceptable selon mes critères, quoi que je n'aie aucune idée quand sera ce grand jour!

C'est un peu comme ça dans la vie.

On nait, accompagné de parents qui nous aident à grandir et à cheminer pour un temps.

À l'adolescence, on essaye de se créer/trouver ou, pour ainsi dire, de découvrir son « profil » - pas facile - et il faut y travailler.  Plus tard, c'est le travail, ou l'époux ou les enfants, tant de choses qui nous sont nouvelles et inconnues et qui apportent des défis et des difficultés dans notre vie.  Parfois nous nous décourageons et perdons patience avec nous-mêmes et avec les autres. 

Déception, découragement, sentiments d'incapacité, d'infériorité etc., envahissent notre pensée et notre cœur.

Si on a l'immense privilège de découvrir et faire la connaissance de Dieu par son fils Jésus, de s'attacher à lui, on peut alors compter sur son aide pour suivre son guide de vie, la Bible.  Il est là pour constamment nous soutenir, nous encourager, nous consoler, nous diriger, nous conseiller afin de faire de notre vie un « édifice », une « construction » solide et belle.

Je dois sans cesse me rappeler que ma vie est inachevée et « en construction ».   Il me faut parfois prendre un temps de recul et de repos dans « les bras » de mon Seigneur.  Il nous dit dans sa Parole : Car je connais les projets que j'ai formés sur vous….  (Jérémie 29 : 11).  J'apprends des leçons de vie selon la Bible, à être remplie du fruit de l'Esprit : l'amour, la joie, la paix, la patience, la bonté….  la maîtrise de soi, la douceur….  (Galates 5 : 22).  J'apprends à devenir une personne qui aime Dieu et qui veut faire du bien à ses semblables.             

Puis, j'oublie, je retombe dans l'ancien « moi »…  égocentrique, égoïste, intolérante,   et je dois recommencer à m'attacher à la lecture de Sa Parole, à m'accrocher  à Lui.

C'est le processus d'une vie entière.  Petit à petit, jour après jour.  

Un jour je serai « terminée », ou du moins acceptable selon Ses critères et ce jour-là je le verrai face à face, quoique je n'aie aucune idée quand arrivera ce grand jour.

Pour le moment, on peut dire qu'Il n'en a pas encore terminé avec moi…

Mon blog est toujours en construction – je ne le laisse pas tomber!

Ma vie est toujours en construction – Jésus ne me laissera jamais tomber!

« Vous êtes … l'édifice de Dieu »
1 Corinthiens 3 : 9b

« Approchez-vous de Lui, pierre vivante, rejetée par les hommes, mais précieuse devant Dieu; et vous-mêmes, comme des pierres vivantes, édifiez-vous pour former une maison spirituelle… »
1 Pierre 2 : 4-5a

Grand-maman Priscille