Lutin coquin, ou lutin
malicieux et malfaisant…?
Il
y a quelques temps, j’ai entendu parler d’une nouvelle tendance qui date déjà
depuis 2013 d’un « jeu » pour lequel parents sont directement
sollicités afin de divertir les enfants. Il s'agit du « Lutin coquin ». Pour cette activité, dès le 1e
décembre, les parents doivent mettre un lutin en évidence sur une étagère, loin des petits doigts! Celui-ci, qui reste immobile toute la journée à observer
le comportement des enfants ira, pendant la nuit, tout raconter au Père
Noël. Puis les parents doivent s’y
investir pendant 24 soirs, quand les enfants sont enfin au lit, en faisant des
mauvais coups, tels que dérouler le rouleau de papier de toilette, nouer ensemble les
lacets de différents souliers, mettre des outils à papa dans ses bottes, renverser
de la farine par terre, etc. – actions
qu’ils mettent sur le dos du lutin. Le
lendemain matin, les petits cherchent partout dans la maison pour trouver le
lutin qui se tient près de « son » mauvais coup.
Cette activité se pratique aussi dans les garderies d’enfants. Il est évident que ce genre de divertissement
est prisé par les intervenantes qui sont payées pour prendre soin des enfants et les
tenir occupés pendant de longues heures.
Les parents, voyant leurs enfants emballés par ce jeu se sentent obligés
de l’incorporer au foyer. Ils désirent
les aider à développer leur imagination, ce qui n’est pas mauvais en soi. Heureuses sont les mamans qui s’en donnent à
cœur joie, leur tête débordant d’idées amusantes! Elles s’amusent probablement plus que leurs
enfants! Et je suis curieuse de savoir à
quel point elles ont eu le privilège de développer leur propre imagination
étant enfant!
Par contre,
j’ai lu des commentaires de parents qui trouvent extrêmement lourd de devoir
ajouter de genre d’activité à leur vie déjà débordante de responsabilités importantes. De devoir trouver des idées de mauvais tours,
de les exécuter pour ensuite devoir tout ranger ou nettoyer, demande un temps
que le parent n’a pas nécessairement à sa disposition. Qu’un enfant se serve de son imagination au
cours de ses jeux, c’est une chose souhaitable. Il n'est pas nécessaire qu’on lui enseigne comment inventer des histoires car
c’est tout naturel pour lui.
En temps normal, il sait faire la différence entre ce qui est réel et ce qui est imaginaire, sauf lorsqu'une personne en qui il a confiance lui fait croire autre chose. Toutefois, on nous dit qu’un enfant qu’on a placé dès son jeune âge devant la télé, les jeux vidéo, etc. n’aura pas pu exercer cette merveilleuse faculté qu’est son imagination. De là, ce nouveau besoin de lui « enseigner » les bienfaits de l’imaginaire en ajoutant les jeux tels que celui-ci.
En temps normal, il sait faire la différence entre ce qui est réel et ce qui est imaginaire, sauf lorsqu'une personne en qui il a confiance lui fait croire autre chose. Toutefois, on nous dit qu’un enfant qu’on a placé dès son jeune âge devant la télé, les jeux vidéo, etc. n’aura pas pu exercer cette merveilleuse faculté qu’est son imagination. De là, ce nouveau besoin de lui « enseigner » les bienfaits de l’imaginaire en ajoutant les jeux tels que celui-ci.
Un
autre aspect à considérer – et non le moindre – est le fait que tout en étant
imaginaire, cette activité enseigne la tromperie, les mauvais agissements
et le mensonge par le fait même que les lutins n’existent pas et surtout que
les mauvais tours qu’ils jouent sont concoctés par nul autre que le parent. Sans compter que cela enseigne aux enfants à inventer et valoriser de mauvaises actions. Ces jeux mettent l’accent sur le mensonge
déjà existant du Père Noël en l’amplifiant en ajoutant ce nouvel élément qu’est
le lutin.
Comprenez-moi
bien, je suis entièrement d’accord que les parents jouent avec leurs enfants et
s’investissent dans leur vie. Ce que je
reproche à cette activité, c’est qu’elle est basée sur le mensonge et la
tromperie,
même si ce n’est sûrement pas intentionnel de la part des parents de tromper
leurs enfants. N’est-ce pas mieux d’enseigner
aux enfants que faire semblant c’est pour s’amuser mais que ce n’est pas la
vraie vie?
Pour
ma part, je crains que la crédibilité parentale ne soit d’autant plus bafouée
qu’elle ne l’est déjà quand l’enfant apprendra que tout cela n’était qu’un
canular et que le parent n’est pas digne d’être cru. Ô combien d’enfants ont été déçus d’apprendre la vérité concernant le
Père Noël?
Une alternative…
Je
ne veux aucunement être de celles qui critiquent sans offrir une alternative
alors j’ai une suggestion pour remplacer ce jeu. Prenant en considération le fait que les
parents sont très occupés, j’y suis allé au plus simple.
Cette
idée est basée sur la véritable raison de la fête de Noël pour moi : la
naissance de Jésus. Il existe déjà des
calendriers de l’Avent, mais j’ai désiré combiner le jeu et l’histoire de Noël
telle que véritablement racontée dans la Bible, en y incorporant des corrections
par rapport à certains événements de ce beau récit.
Dans
le but de rendre cette idée facilement accessible à tous, j’ai opté pour la plus
grande simplicité et choisissant des objets et des accessoires qu’on retrouve
souvent chez soi.
Ourson mignon…
Pour prendre la place du lutin, j’ai choisi en exemples un nounours garçon et un nounours fille – ce que j’avais sous la main – mais cela aurait pu être une poupée ou un autre animal en peluche. J’y ai ajouté une voiturette et un panier d’osier, mais ce n’est pas essentiel d’avoir ce genre d’accessoire. Dans la petite voiturette
ou dans le panier,
le parent insère le macaron du jour.
Ces macarons, faits à partir de couvercles de
jus congelé, peuvent être doté d’un aiment à placer en ordre sur le frigo ou
percé d’un trou dans lequel on y ajouté un fil ou un crochet pour en faire une
décoration de sapin ou une guirlande.
Sur
un des côtés de 24 couvercles, j’ai collé une petite image représentant une
partie de l’histoire de Noël. Les
miennes sont en noir et blanc mais le parent d’enfants plus âgés peut opter pour
la possibilité de leur faire colorier les dessins.
De l’autre côté du couvercle, j’ai collé un
chiffre (la date) et une ou des références bibliques de l’histoire, à lire avec
l’enfant.
Le
parent peut choisir de laisser le nounours, la poupée, etc. à la même place à
tous les jours ou, afin de rendre l’activité plus divertissante, l’installer
dans les endroits inusités.
Après la
lecture biblique, l’enfant peut ensuite coller le macaron sur le frigo ou,
l’accrocher dans le sapin ou, en faire une guirlande spéciale.
Voilà,
c’est une activité simple, instructive, basée sur la vérité, amusante et à un
coût moindre.
Les
dessins sur les macarons sont de mon cru car je préférais ne pas risquer de violer
des droits exclusifs de reproduction et des droits d’auteurs. Cependant, il existe des dessins bibliques de
noël pour enfants à imprimer gratuitement sur internet.
Si
je viens qu’à trouver comment faire pour insérer une copie de mes dessins dans
le but de les partager sur ce blogue, je le ferai avec joie!
Voici
dans quel ordre j’ai mis les séquences de l’histoire, incluant les
références bibliques :
Jour 1. Bible – La Sainte
Bible la lettre d’amour de Dieu d’où provient l’histoire vraie de la
naissance de Jésus. Matthieu 1 : 18; Marc
1 : 1; Luc 1 : 1-4; Ésaïe 40 : 8b
Jour 2. Ange – L’ange Gabriel annonce à Marie qu’elle
deviendra la mère de Jésus. Luc 1 : 26-35
Jour 3. Soldat
–
annonçant l’édit de recensement de l’Empereur romain pour tous les juifs. Luc
2 : 1-3
Jour 4. Marie
et Joseph –
Marie assise sur un âne et Joseph, en voyage pour aller à se faire inscrire. Matthieu
1 : 18-24
Jour 5. Poteau
avec enseigne – indiquant le ville de Bethléhem où Joseph et Marie doivent se
rendre. Luc 2 : 4-5; Jean 7 :
42; Michée 5 : 1-2a
Jour 6. Auberge
– À
leur arrivée à Bethléhem, ils ne trouvent aucune place pour se loger. Luc
2 : 7b
Jour 7. Étable
– Un
hôtelier leur offre un abri dans une étable.
Luc 2 : 6-7
Jour 8. Bœuf,
Âne, Poule – Une étable abrite des animaux qui sont eux aussi
témoins de la gloire de Dieu. Psaumes 148 : 7-13; Ésaïe 11 : 6-7, 9
Jour 9. Crèche – Une crèche est une
mangeoire pour ces animaux. Luc 2 : 7
Jour 10. Marie accouche du Bébé Jésus – Marie tenant son
bébé dans les bras. Matthieu 1 : 22-23; Luc 2 : 6-7a et 19; Ésaïe 7 : 14
Jour 11. Jésus dans la crèche – La crèche devient le
berceau du Roi des rois. Luc 2 : 6-7a; Ésaïe 9 : 1 et 5
Jour 12. Moutons – Des bergers gardent leurs moutons
dans les collines avoisinantes. Luc 2 : 8; Jean 1 : 26-27 et 29-30
Jour 13. Ange – Un ange apparait aux bergers. Luc 2 : 9-12
Jour 14. Bergers surpris – Les bergers sont
effrayés. Luc 2 : 9-10a
Jour 15. Anges – Une multitude d’anges se joint au premier
ange. Luc 2 : 13-14
Jour 16. Berger portant un agneau – Les bergers partent
retrouver le bébé annoncé par les anges.
Luc 2 : 15
Jour 17. Nouvelle famille – Ils trouvent Joseph,
Marie et le bébé Jésus. Luc 2 : 15-20
Jour 18. Étoile – Au moment de la naissance de Jésus, une
nouvelle étoile est apparue dans le ciel.
Matthieu 2 : 1-2
Jour 19. Chameau– Des Rois, des mages vivant en orient,
suivent l’étoile pendant longtemps. Matthieu 2 : 1b-2
Jour 20. Ville au loin – Ils arrivent à
Jérusalem et demandent des
renseignements au Roi Hérode qui n’est pas au courant de cela. Matthieu
2 : 3-8
Jour 21. 1e Roi Mage – Ils repartent et suivent
l’étoile jusqu’à la maison de Joseph, Marie et Jésus. En arrivant, ils se prosternent devant Jésus
et lui offrent, en cadeau, de l’or… Matthieu 2 : 9-11a; Psaume 68 : 30b
Jour 22. 2e Roi Mage – de l’encens… Matthieu
2 : 11; Psaumes 72 : 11-13; Psaume
102 : 16
Jour 23. 3e Roi Mage – de la myrrhe. Matthieu
2 : 11; Psaumes 138 : 4-5
Jour 24. Cadeau emballé – Jésus est le plus
beau cadeau offert au monde par Dieu qui nous aime. Jean
3 : 16
Puissiez-vous passer
un merveilleux temps des Fêtes!
Grand-maman Priscille