samedi 23 juillet 2016

Les 4 « R » de la frugalité






La « frugalité ».  Est-ce que ce mot existe encore?! 


Ce mot, qui parait archaïque et dans son utilisation (on ne l’entend plus), et dans la pratique (ne fait presque plus partie de notre mode de vie) est encore présent dans le dictionnaire et mérite d’être plus connu et répandu!          


Ici, j’aimerais parler de la frugalité dans le sens d’être quelqu’un d’ « économe », qui ne gaspille pas. 


 
Dans notre monde contemporain, (depuis L’« R » industrielle, peut-être?!) tout nous pousse à dépenser.  La publicité nous est imposée à la télé, dans la poste, par le télémarketing et le Publipostage.
 

Évidemment, le but premier de toute cette pub. c’est de nous inciter à dépenser, et cela le plus possible et le plus vite possible!  Dans un deuxième temps, cette pub. nous informe de l’existence de tous ces merveilleux et indispensables produits.  Il est vrai que cet aspect peut être utile dans le cas où il y a un vrai besoin.  Mais, grâce à toute cette information : Nos besoins sont devenus des « besoins urgents ».  Nos désirs sont devenus des « besoins urgents ».  Des objets auxquels on n’avait jamais pensé sont devenus des « besoins urgents »!


L’importation et le libre-échange entre pays a rendu accessible des produits en abondance et à bas prix, et ainsi, incitent à la surconsommation.  (Sans parler du fait d’encourager les abus horrifiques pratiqués envers de jeunes « enfants-travailleurs » dans certains pays.)


Face à cette surabondance, la tendance est de disposer d’un objet vieillot, qui n’est plus à la mode, qui est décoloré, taché ou sale, qui n’est pas la bonne couleur ou qui ne fonctionne plus aussi bien, ou duquel on s’est simplement lassé.


Nous vivons dans une société de l’instantané, du prêt à porter, des objets à usage unique, de la mode et de la nouveauté…


Nous voulons tout, et tout de suite!


Pourtant, l’énormité du gaspillage est flagrante!  Sans compter (jeu de mots non intentionnel) tout l’argent dépensé pour des choses matérielles, argent qui pourrait être utilisé pour les vrais besoins, par exemple, pour des causes humanitaires.


 
Pour couronner le tout, les villes ont de plus en plus de problèmes avec les sites d’enfouissement remplis des déchets et qui débordent.  Elles font la promotion de programmes de recyclage élaborés dans le but de réduire les déchets et de protéger la Terre.  Ces efforts sont louables, cependant, je veux spécifier que je ne suis pas « l’avocate » qui défend mordicus le recyclage pour en faire presqu’une religion.    



Ne serait-il pas mieux de réévaluer nos véritables besoins afin de bien disposer des argents que Dieu nous permet de posséder?  Ne serait-il pas mieux de devenir de meilleurs administrateurs de notre abondance? 


Nous sommes à l’ « R » de la mode , mais, est-il vraiment nécessaire de changer de garde-robe à chaque année – voire, chaque saison?!  On nous dit que la mode revient à tous les dix ans – à mon âge, je réalise que dix ans, c’est vite passé et qu’il existe des choses tellement plus importantes que ce qui est en vogue!  J’ai connu des personnes qui suivaient la mode à la lettre, mais malheureusement, il arrivait souvent que les vêtements qu’elles se procuraient ne les avantageaient pas du tout.  En un rien de temps, ces choses très dispendieuses prenaient le chemin de la poubelle – quel gaspillage de temps et d’argent!  


J’ai lu le témoignage de Jill Chivers, une «accro du shopping » qui a décidé de se lancer le défi de ne faire aucun achat vestimentaire pendant toute une année!  Elle a « conquis son dragon », dit-elle!  Je vous invite à prendre le temps de lire son histoire sur son blog : Shop less live morehttp://myyearwithoutclothesshopping.com/about/


De plus, il y a des études qui ont été faites par rapport aux effets sur nous que provoquent les achats.  Une sorte d’euphorie, de sentiment se plaisir, est déclenchée au moment du magasinage par la libération de substances chimiques du cerveau, notamment, la dopamine.  Malheureusement, ce sentiment disparait dès que cette substance s’atténue et il faut sans cesse recommencer.  C’est cette substance chimique cérébrale qui serait en partie la raison de notre tendance à vouloir surconsommer.*   
Cependant, nous sommes responsables de nos agissements et nous pouvons et devons apprendre à contrôler nos impulsions.


Et, d’un autre côté, il existe un sentiment valorisant de satisfaction et de fierté qui revient et qui demeure à chaque fois qu’on voit ce qu’on a réussi à accomplir en pratiquant les  4 « R »!


Nos grands-parents avaient la notion de la valeur des choses, de leur entretien, de leur durabilité de leur robustesse.  Ils n’avaient pas peur de repeindre, réparer, réutiliser, nettoyer et partager.


Mettons l’accent sur ce qui a vraiment de la valeur. 


Alors, voici les 4 « R » importants qui peuvent changer votre point de vue – votre vie!




L’« R » écologique :  Réutiliser 


Contenants en plastique de yogourt, crème glacée etc. pour faire congeler les restants et les grosses quantités. 







Pots à mayonnaise (ou autres) en plastique vides pour ranger des petits objets (clous, vis, etc.) dans le garage, le garde-manger, le bureau.




Une vieille couverture de bébé peut devenir la couverture du chien – le chien lui s’en fiche s’il n’y a pas de traces de pas d’animaux imprimés sur le tissus.








L’« R » du temps   :   Recycler  (Exercer sa créativité, prendre un objet qui servait à une fin pour en faire un autre objet utilitaire)



Faire des jouets avec des contenants.  La première année après la naissance de sa fille, ma belle-fille a assisté à des rencontres « Bébé éveil », pour nouvelles mamans.  

Elle a appris à faire un hochet-aquarium avec une bouteille d’eau, de petits maracas avec des contenants de pilules et un tirelire avec une boite de conserve et des couvercles de boites de jus congelé.




Quand mes enfants étaient jeunes, j’avais découpé des contenants de shampooing qui avaient un goulot particulièrement long et étroit, pour en faire des pelles pour jouer dans le sable.  Elles ont duré très longtemps, le manche n’a jamais cassé!

 
  
Avec les vieux vêtements qu’on ne peut vraiment plus porter, découper les parties qui peuvent encore servir et les utiliser pour créer des livres en tissus (Quiet Book) pour petits, courtepointes, vêtements pour poupées, etc.







 
Vieux cintres en métal (non-plastifiés ni rouillés) pour en faire des tiges pour suspendre des abreuvoirs ou des plantes.



 

Mangeoire pour oiseaux avec abat-jour et plateau.






 
 
Plusieurs personnes créent des pièces d’art avec de la vielle vaisselle, du métal ou autres objets.








Et partager ce qui ne sert plus (vêtements trop petits ou trop grands, appareils ménagers, meubles, outils… ) avec les moins fortunés.




L’« R » réservé :  Réparer


Recoudre les boutons, remplacer les lacets, changer le curseur de la fermeture éclair… 







 
L’art perdu de repriser les chaussettes et les bas, mettre des pièces sur les genoux de pantalons et les coudes de vestons.




 
La colle « Contact » fait des merveilles et coûte une fraction du prix de ce qu’il nous en coûte de remplacer l’article.


Repeindre est une solution simple et peu coûteuse qui rafraîchit et donne une nouvelle vie aux vieux meubles.



 L’« R » de rien :   Réduire


Il est possible de réduire ses achats sans aller jusqu’à adhérer à cette philosophie de vie qui est apparue récemment et qu’on appelle la « simplicité volontaire ».  Il suffit de :


Acheter moins – réduire notre consommation; évaluer nos
 vrais besoins


Acheter à rabais – attendre qu’on réduise les prix (je profite presque toujours de rabais de 50% à 80%)


Acheter de la qualité – les nouveaux matériaux, plastique, synthétique et autres sont beaux mais fragiles, plutôt que durables.


Alors voilà!


Les idées ne manquent pas et je n’ai fait qu’effleurer la surface des milliers de possibilités qui existent.  Il y a d’excellents sites sur le Net où de centaines de personnes – beaucoup plus créatives que moi – exposent leurs idées et leurs créations.


Et finalement, la frugalité nous permet de mieux économiser et de mieux dépenser pour ce qui a réellement de la valeur – pour les personnes plutôt que pour les objets.



La « frugalité »…  un mot qui a l’ « R » ancien,  qui devrait revenir à la mode et qu’on ne devrait pas jeter aux ordures!



*Tiré de :



Grand-maman Priscille

mardi 5 juillet 2016

Ton enfant à volonté forte... Être la maman qu'il lui faut.



Ton enfant à volonté forte…  Être la maman qu’il lui faut.


Par : Lisa Jacobson


Je me souviens clairement de cette journée.

La journée où cette fillette aux yeux bruns, aux cheveux bouclés – éclatante de personnalité – est entrée chez nous.

Comme si l'endroit lui appartenait.

Je pense qu'elle avait tout juste quatre ans, mais cela n'avait pas beaucoup d'importance – surtout pas pour elle.

En temps normal, un tel comportement m'aurait grandement dérangé.  Mais pas cette fois.  À vrai dire, j'étais charmée par l'enfant.

Mais ô combien cette fillette dominait la pièce dès l'instant qu'elle y fit son entrée!

Mon époux l'ayant observée pendant seulement quelques minutes a tranquillement déclaré  qu'elle « saurait probablement diriger un petit pays avant ses dix ans ».

Et il avait raison.

Elle aurait pu le faire.

Après que  Mlle Présidente-d'un-petit-pays soit sortie jouer dehors, je me suis tournée vers mon amie – la maman de cette enfant – et je lui ai demandée comment elle y arrivait.  Comment faisait-elle pour materner une telle locomotive?

Et je n'oublierai jamais sa réponse.

« Je suis le mur de béton dans la vie de Anna. »

Une réponse qui me laissait perplexe.

Qu'est-ce qu'un mur de béton a à voir dans cette histoire?  Et surtout, qu'est-ce que cela a à voir avec le fait d'être une mère pour cette enfant?

J'allais bientôt le découvrir.

J'ai vu notre jeune présidente se heurter à sa maman mur-de-béton tout au long de l'après-midi.

Elle désirait – non, exigeait – une telle sorte de collation.

La réponse de sa maman était un « non » d'une voix calme mais ferme.

Elle voulait – non, insistait – pour enlever son chandail.

Sa maman lui répondit doucement mais elle était implacable, « Tu devras porter ton chandail pour aller jouer dehors. »

Suite à trois ou quatre de ces déceptions dévastatrices, sa petite locomotive a décidé de s'effondrer en se jetant par terre au beau milieu de mon salon.  (Après tout, à quoi bon diriger un pays tout entier si on ne peut pas faire plier sa propre mère?)

Ma bonne amie a pris sa petite dans ses bras et l'a tenue tendrement ainsi jusqu'à ce qu'elle cesse de pleurer.

Mais sa mère n'a jamais fléchi.

Elle est restée ferme et n'a pas bronché malgré les protestations de sa jolie fillette.

Sa petite fille allait peut-être un jour diriger un petit pays, mais elle n'aurait pas le dessus sur sa maman.

Mon amie n'est pas la seule à avoir élevé un enfant à la volonté forte.

J'en ai moi-même quelques-uns.

Plus que ma juste part, ai-je mentionné à Dieu au cours des années.

Oh oui, j'ai l'enfant volontaire silencieux, et j'ai l'enfant volontaire bruyant. (Saviez-vous qu'il en existe de toutes les saveurs?)

Des fils et des filles – les deux.

Laissez-moi vous dire que cette théorie « mur-de-béton » a été mis à l'épreuve.

Cependant, maintenant qu'ils ont grandi et qu'ils sont actifs dans le monde, je suis réellement reconnaissante pour cette volonté forte.

Car il faut une ferme résolution afin de se tenir debout pour ce qui est juste.

Ça prend une forte détermination pour surmonter les obstacles.

Et ça prend une forte volonté pour avoir une influence dans un monde perdu.

Alors, vas-y Maman, deviens un mur de béton.  Ensuite, retire-toi et regarde de quelle façon Dieu se sert de toi – et de ton enfant – afin de faire une différence dramatique pour son Royaume.

Comment être la maman dont ton enfant volontaire a besoin.

Reste ferme.

Souviens-toi que les murs de béton ne bougent pas.  Ils ne combattent pas.  Ce que je veux dire ici c'est de ne pas t'engager dans une lutte de pouvoir avec ton enfant.  Prends une décision et ne fléchis pas.

Une approche ferme aide à sécuriser ton enfant.

Peux-tu t'imaginer ce que ton enfant peut ressentir dans ce qu'il vit?  D'avoir tant de détermination et de puissance sans la sagesse et la maturité qu'il lui faut?  Quelle que soit la force de caractère de ton enfant, il reste un enfant et il a besoin d'une maman qui soit encore plus forte.

N'augmente pas la frustration de ton enfant en lui imposant trop de règlements.

Cela te surprendra peut-être, mais il est important de ne pas contrôler chaque micro-détail de la vie de ton enfant volontaire.  Choisis tes limites et tes règlements et tiens-y fermement mais assure-toi de lui donner  une petite marge de manœuvre.  Tu peux même lui donner des tâches par lesquelles il peut exercer ses forces.  Permets-lui de s'occuper d'un animal ou d'un projet.  Donne-lui une vraie responsabilité.

Mets l'emphase sur ce qui est positif.

Plutôt que de penser à quel point il est difficile d'élever cet enfant aujourd'hui, concentre-toi sur l'impact positif cette volonté forte aura dans le monde.  Je me souviens du défi qui m'était lancé par ces jeunes bras croisés, 



et aujourd'hui je vois cette fille prendre position pro-vie et pour la justice.  Dieu a donné cette volonté forte à ton enfant afin d'accomplir ses desseins.

S'il te plait, ne mets pas une étiquette sur ton enfant.

Ne l'appelle pas « obstiné » ou de « têtu » ou autre chose de semblable, que ce soit devant lui ou à d'autres personnes.   Cela aura pour effet de lui permettre de se sentir puissant ou de se sentir rejeté.  Souviens-toi que le fait d'être volontaire n'est pas une « condition » ou un « syndrome », c'est un don.

C'est TOI, le parent que Dieu a choisi pour ton enfant.

Qu'importe que tu te sentes mal équipée pour la tâche de t'occuper de cet enfant, Dieu sait que tu peux le faire.  C'est pour cela qu'il a fait de toi, la maman.  Donc, peut-être n'as-tu pas confiance en toi-même, mais tu peux avoir confiance en lui.  Il sait ce qu'il fait, et c'est LUI, dans toute sa sagesse et son pouvoir qui t'a choisi – TOI.

Alors tiens ferme.  Ton enfant a besoin de toi.

Ton propre petit, né pour changer le monde.

Lisa Jacobson


Ceci est un texte que j'aurais tant voulu lire en élevant mes enfants!  Je n'ai pas pu m'empêcher de le partager ici et j'espère qu'il pourra encourager d'autres mamans!

Grand-maman Priscille


Traduit avec l'autorisation de l'auteure :
Lisa Jacobson
Club31Women.com




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Priscille